Découvrez le travail contemporain de Jean

Jean-François vit et travaille dans le nord de l’Alsace, sa région natale, après avoir vécu à Paris et à Strasbourg.

Adolescent, il est fasciné par Roy Lichtenstein et les techniques d’impressions, par Andy Wahrol pour sa critique de la société de consommation mais aussi par les lumières et les sujets des oeuvres d’Edward Hopper, par Helmut Newton pour la force de ses sujets et ses cadrages. Par les travaux du Bauhaus, pour l’artisanat d’art tel que les vitraux et la céramique. Plus récemment par les sculptures d’Aron Demetz et ses humanoïdes en bois, par Albeniz Rodriguez pour l’aspect caricatural de ses personnages et sa maitrise de la profondeur de champ, Nina K. Jurk pour la force de ses paysages ou encore Claire Tabouret pour ses supports en fourrure synthétique. Jean-François a choisi une formation en design pour la multidisciplinarité de cet univers. Il aime l’aspect fonctionnel des objets associé aux sens que l’on peut donner à leurs formes et volumes, leurs matériaux, leur toucher. L’artiste utilise les premiers logiciels de modélisation 3D d’abord sur des stations de travail UNIX puis sur PC. Il s’intéresse aux créations graphiques, à l’édition et aux techniques d’impression traditionnelles. Jean-François s’engage dès 1994 dans le monde du digital et des applications interactives, CD-Rom, Web et Apps. Il a une vision holistique du design (design global et design thinking).

1995-1998

Après avoir fait un Master en Design à L’ESDI (Ecole Supérieure de Design Industriel - Paris), Jean-François démarre sa carrière en indépendant et a l’occasion de travailler en direct pour des grands comptes tels que La Direction de la Recherche de Renault pour laquelle il réalise des environnements 3D sur stations Silicon Graphics pour des simulateurs de conduite destinés à la recherche. Il travaille également sur les premières recherches de collimateurs tête-haute destinés à afficher des informations directement sur le pare-brise des véhicules. Son rôle est de déterminer l’expérience utilisateur (UX) et de créer des interfaces graphiques (UI) claires, lisibles et efficaces.

Jean-François travaille également pour Alcatel pour lequel il crée un téléphone mobile GSM, son design mais également des interfaces graphiques pour les écrans noir et blanc de la fin des années quatre-vingt-dix. Il réalise en particuliers toutes les icônes (ou pictogrammes) définissant les interfaces et l’ergonomie de la navigation. L’artiste crée également pour le service marketing des illustrations, des schémas et des brochures, des PLV, des signalétiques et des supports destinés aux stands d’exposition.

En ces temps d’internet et de web naissant, Jean-François s’engage dans ce nouveau champs d’investigation créatif en créant des expériences de navigation et des interfaces graphiques en lien étroit avec des développeurs. Il crée les premières versions du site d’e-commerce de Carrefour, le premier site web de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA). Il collabore au premier intranet de l’Agence France Presse (AFP). France Telecom, Wanadoo  et 9 Telecom (ancêtre de Bouygues Telecom) lui proposent des collaborations récurrentes à la fois dans les domaines du web et du graphisme, de l’illustration et de l’édition print.

L’artiste collabore également avec la société VISA qui le missionne pour la création de l’expérience utilisateur et de l’interface graphique de différentes plateformes de paiement en ligne sécurisé.

La société Cegelec lui commande régulièrement des CD-Rom de présentation de produits et d’e-learning destinés à leurs réseaux technique et commercial.

1998-2002

Jean-François s’installe à Strasbourg et devient salarié d’une Web Agency en tant de directeur artistique et chef de projets. Il supervise une petite équipe de web designers et de développeurs. Les clients représentent de nombreux secteurs d’activités et en particulier l’immobilier. Il conçoit et met au point les premières interactions domotiques pour un groupe de construction de maisons individuelles, pilotage à distance de chauffage ou climatisation, d’éclairages, de volets, d’alarmes, de caméras de surveillance.

2002-2005

Jean-François change de secteur d’activité pour l’industrie et devient salarié de Steelcase le numéro un mondial du mobilier de bureau. D’abord salarié d’une des filiales du groupe (la société DETAILS) pour laquelle il crée un site web public et un extranet, il créé également des accessoires de bureau et est en charge de la création de tous les supports de communication digitaux et print de la société. A la suite d’une fusion, il est chargé par le service marketing de la maison mère d’adapter tous les supports de communication à la charte graphique du groupe.

2005-2022

Jean-François devient designer consultant en portage salarial d’abord via la société Intervenance (Paris) puis avec AD’Missions (Strasbourg).

Il est missionné par Alcatel pour la création de l’interface graphique couleur d’une gamme de téléphones professionnels au standard DECT. Le service marketing lui confie la réalisation d’illustrations techniques, de brochures et de divers supports de communication digitaux et print.

Steelcase International lui confie la conception et la création de l’expérience utilisateur et de l’interface graphique de l’intranet. Le site est décliné sur les spécificités des marchés EMEA (Europe, Middle Est, Asia) et est réalisé en 7 langues.

Il crée également un extranet d’e-learning répondant à ces mêmes spécifications de marchés et de langues destiné aux commerciaux et au réseau de distribution.

Jean-François est missionné pour créer et mettre en oeuvre de nombreux projets de design web, de design graphique et de design produit pour des PME, des ETI, des services publics régionaux et départementaux dans les secteurs d’activités les plus divers.

En parallèle à ces missions réalisées pour des entreprises, Jean-François entreprend des projets à caractère personnel :

2002 à aujourd’hui

Il est co-fondateur et associé de la société StudioDev qui développe et met en oeuvre les services web « le-sportif.com» et « Registration for all ». La société offre des services digitaux aux sportifs amateurs et semi-professionnels ainsi qu’aux organisateurs d’événements sportifs dans les pays européens francophones et au Québec.

2005-2010

Il fonde et anime le Blog « Design-Global ». Blog dans lequel il rédige de nombreux articles de fond et d’actualités sur le thème du design et du design thinking.

2008-2012

Il crée une collection de meubles et de luminaires en auto-édition. Fabrication locale par des artisans alsaciens, distribuée par le réseau La Maison Contemporaine, par des commerçants indépendants et par internet.

2015 à aujourd’hui

L’artiste crée une collection de graphismes sur textile destinée à la vente en ligne via une plateforme de Print on Demand (www.thelittleowlsfactory.com).

2020 à aujourd’hui

Jean-François se tourne vers les arts graphiques et la peinture. Il crée une première collection de dessins en noir et blanc sur le thème du couple amoureux, destinés aux expositions, galeries et à la vente en ligne.

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Jean-François cherche à appréhender le réel sous une forme synthétique. En cherchant à décomposer ses sujets en signes simples, il suscite l’émotion et la réflexion permettant de quitter la surface des choses et en découvrir l’essence, la structure sous-jacente du réel. Comment susciter l’émotion ? Quelles sont les lignes, les surfaces minimales, essentielles à la compréhension d’un message ?

L’artiste créé des oeuvres essentiellement sur tablette graphique et des logiciels de dessins 2D et 3D. Il considère que les outils de création informatiques proposent un champ inépuisable d’investigation artistique. Utiliser les spécificités de tel ou tel logiciel, mélanger et tester tant de possibilités font émerger de nouvelles idées, de nouveau champs d’investigation créatifs. A l’écoute des technologies émergentes dans le grand public telles que l’impression 3D et la photogrammétrie, Il y trouve de nouvelles possibilités de création, des langages à inventer, de nouvelles interprétations de la réalité.

Pour Jean-François les oeuvres ne peuvent plus reposer que sur un unique support ni exister dans un lieu unique. Elles doivent s’en s’échapper pour investir les murs, les objets, les écrans, les lieux. Ainsi confrontées à d’autres médiums et à d’autres publics, il s’en émane des sentiments nouveaux, des ambiances, un questionnement, de nouvelles voies de réflexion.