Découvrez le travail contemporain de Aka Sh@Zz
Malgré une une maladie chronique déclarée à la trentaine, (Aka)Sh@Zz poursuit néanmoins l'exploration des pratiques créatives qu'elle a toujours aimées : peinture, collages, écriture, photographie, danse, conte, chant, couture, mosaïque, en plus de son travail de professeure.
Elle comprend au fil du temps que cette hypersensibilité qu’elle expérimente depuis son enfance, caractérise non seulement ses réactions physiques, mais aussi son fonctionnement neurologique. C'est en cette divergence fondamentale que se loge sans doute l’une de ses plus grandes frustrations d’être-au-monde mais aussi certains de ses plus beaux atouts dont la synesthésie - entre autres atypismes.
C'est au creux de la crise mondiale de 2020 qu’elle s’installe dans la vie d ‘artiste en mettant au monde son projet artistique le plus impérieux, élaboré et évident, d'où son nom :
Hey ! Vie ! Danse !
« Ainsi s’exprime mon essence de f’âme »
Malgré une une maladie chronique déclarée à la trentaine, (Aka)Sh@Zz poursuit néanmoins l'exploration des pratiques créatives qu'elle a toujours aimées : peinture, collages, écriture, photographie, danse, conte, chant, couture, mosaïque, en plus de son travail de professeure.
Elle comprend au fil du temps que cette hypersensibilité qu’elle expérimente depuis son enfance, caractérise non seulement ses réactions physiques, mais aussi son fonctionnement neurologique. C'est en cette divergence fondamentale que se loge sans doute l’une de ses plus grandes frustrations d’être-au-monde mais aussi certains de ses plus beaux atouts dont la synesthésie - entre autres atypismes.
(Aka)Sh@Zz associe des couleurs, des formes, des musiques, des images ou des titres aux situations, des goûts aux mots, communique par images, jeux de mots, sons, se retrouve souvent à rapprocher des mondes qui ne s'associent pas entre eux habituellement.
Et c'est au creux de la crise mondiale de 2020 qu’elle s’installe dans la vie d ‘artiste en mettant au monde son projet artistique le plus impérieux, élaboré et évident, d'où son nom :
Hey ! Vie ! Danse !
Sh@Zz danse ses toiles, engageant toute la vitalité dont elle dispose à un moment de répit, s'appuyant sur le rythme, le message des paroles, des sons qui l’accompagnent, des humeurs et des intuitions qui la guident, traduisant des émotions en mouvements.
Et de cette communion entre la danse, la musique et la matière colorée émerge alors une énergie singulière qui imprègne la toile de sa trace et de sa vibration unique en un instant T.
Voici qu’apparait le premier jet sur le support, le début d’une narration matérialisée sur une toile.
Cette première ébauche d'histoire sur la toile, (Aka)Sh@Zz la poursuit, la peaufine et la finalise en atelier en suivant son inspiration d'autodidacte. Tout ce qu’elle a intégré au fil du temps, tout ce qui a éveillé sa curiosité ou son sens esthétique est consciencieusement ou inconsciemment absorbé, digéré, réinvesti à un moment ou à un autre...Et un jour, restitué au détour d’un mouvement de danse ou d’un coup de pinceau, d’un mélange de couleurs ou d’une inspiration chorégraphique ou stylistique.
Les courtes vidéos, visibles sur Instagram, racontent brièvement l'élaboration première des toiles en format XXL, elles dévoilent en partie les histoires qui traversent son esprit et son champ émotionnel, autrement qu’avec des mots.
Même si on retrouve la couleur dorée dans beaucoup de ses créations, ou encore des “fusions” de couleurs assez récurrentes, ainsi que l’utilisation du fusain ou de la craie sèche , elle refuse de se « cantonner à un style » reconnaissable entre tous, d’avoir cette « patte » qui fait que l’on distingue immédiatement un artiste de tous les autres, elle caméléone et explore avec bonheur, en cela réside aussi son identité : « aire, aire …/… que no te encajen …/… que no te encadenes » (Pablo Neruda - oda al aire)
Le projet Hey ! Vie ! Danse ! et les autres travaux de l’artiste s’enracinent viscéralement dans la lutte entre Eros et Thanatos, évoquent nos expériences douloureuses, nos traumatismes et ce que l’on en fait, tutoient la résilience (foutue d’avance ?) et espèrent démontrer une fois encore à quel point les fleurs qui poussent sur un champ de ruines n’en sont pas moins intensément vivantes, à quel point nos différences d’êtres-au-monde, nos singularités, sont riches pour tous.
C’est ainsi qu’(Aka)Sh@Zz interpelle le public sur les thématiques, souvent duelles, qui la hantent : Le vivant, et donc l'Humain (au cœur d’une société lancée dans une course technologique folle) face à la Nature, le combat constant pour une vie en dignité dans un monde en grande mutation, la recherche de chacun pour une certaine paix et l’équilibre dans sa vie, la question de l’homéostasie (globalement), des questionnements sur le rôle et la place du féminin dans nos sociétés occidentales et forcément sur la polarité masculine aujourd’hui, ou encore sur le besoin de matérialité et de spiritualité dans nos existences, en sus des questionnements éternels de cœur et d’âme…
un chant d’amour à la vie, malgré tout …