Découvrez le travail contemporain de Claudine ANCELIN
Dès l’enfance, Claudine Ancelin aime passionnément crayonner. Le besoin de peindre arrive vers l’âge de 16 ans. La découverte presque osée voire prématurée de la couleur à l’huile sur toile rend son expression encore timide, mais une formation solide de dessin à Paris, place des Vosges puis à l’académie de la grande Chaumière et à l’école du Louvre, vont tout changer. Claudine Ancelin y acquiert les bases indispensables et la sureté du trait, qui vont lui donner la confiance nécessaire pour présenter sa technique mature dans les salons d’art de la région parisienne. En 1982, Ancelin est présente au Grand Palais pour le salon des artistes français et y décroche le prix du journal « Elle ». Par la suite, en qualité d’invitée d’honneur dans différentes régions, elle se voit attribuer plusieurs distinctions artistiques par ses pairs. Claudine Ancelin peint beaucoup la femme. Sa motivation vient avant tout de l’émotion, de la sensation qu’elle éprouve en observant une attitude, un mouvement qui répond à sa sensibilité. Son univers pictural est une sorte de restitution de ses voyages et de ses rencontres au Vietnam, en Indonésie ou en Inde, des pays d’Asie que l’artiste affectionne particulièrement. Ancelin réalise à partir de ses propres recettes des œuvres décoratives avec des enduits qu’elle enrichit d’empreintes en bois pour batiks, ramenés d’Inde. Dès lors elle n’a de cesse d’apporter de la matière à ses œuvres en recourant parfois à la feuille d’or, à la dentelle, au papier ou à l’enduit de sa propre recette. Sans renoncer à la couleur, cette technique magnifie la profondeur du corps et lui rend tout son mystère, celui des silhouettes de femmes voilées ou dévoilées, des dos et des profils, des portraits. Orléanaise depuis 5 ans, les toiles de Claudine Ancelin parcourent la région dans les salons et les marchés d’art régionaux.