Découvrez le travail contemporain de audran
Dès son jeune âge, Myriam se sentit invinciblement attirée par les couleurs de la nature, des objets, des formes dans leurs ombres, etc.Myriam Audran est une artiste peintre autodidacte. Myriam Audran née à Sète, elle commence en 2006 à créer par un collage qu’elle entoure de couleurs à base de pigments et d’eau. Les artistes qui l'ont marqué. Parmi les artistes qui l’ont marqué et inspiré, se trouve Vassily Kandinsky, Franz Marc, Oskar Kokoschka, Emily Carr, celle-ci proche des expressionnistes abstraits, consacre son œuvre à la figure des formes contrastes couleurs dans les profondeurs et les contrastes notamment dans l’essence de la forme et de son rayonnement seul ou accompagné. Myriam Audran est l’auteur de tableaux dont la construction dispersée presque construite, bénéficient des multiples possibles de l’art abstrait, figuratif de la matière qui semble s’accommoder de la modulation des tons et de la couleur, elle prend la peinture comme l’assoiffée du microcosme et du macrocosme en perpétuel mouvement. C’est pour elle un besoin éphémère qui s’exprime par une embrassée de couleurs, multiple ou par des deux trois quatre dans les teintes. Son oeuvre s’ouvre aussi à une figuration à découvrir. L’art n’est pas de reproduire la nature, mais de la parler par son coeur. Mes œuvres sont nées pour ma propre expression, c’est-à-dire une production libre et individuelle. Ma production est l'expression d'une volonté de parler sans la parole physique, une libération pour faire de la place dans les sentiments dans l’esprit dans la création de nouvelle matière. Sa matière de création. Pour fabriquer ses couleurs, Myriam utilise des pigments, poudres colorées de terre naturelle que l\'on trouvait auparavant dans la nature, dans l’acrylique, l’huile clarifiée, où dans la technique a tempera selon la matière qu’elle utilise dans chaque création. Les ocres éteints extraits de la terre. Le blanc était obtenu en broyant du gypse, selon la quantité de matière dans le mélange Myriam trouve sa propre identité picturale, avec le lapis-lazuli, on obtenait du bleu. La malachite fournissait du vert, et le charbon du noir. La garance produisait du rouge et l\'indigotier de l\'indigo. L\'encre de la seiche produisait de la sépia et en broyant certains coquillages on obtenait du pourpre. <<au bout de plusieurs années j’arrive à m’exprimer dans la lumière et l’obscurité dans le maniement des couleurs, je réalise aussi ce que j’appelle des œuvres spontanées avec la matière brute achetée ou mes mélanges sont sélectifs dans le rendu que je cherche à poser>>.
Lorsque je décide de créer une composition après toutes ces années de découvertes et de recherche dans le matériau depuis 2006 je viens sur l’idée de la matière en perpétuel mouvement dans des morceaux de nuances qui s’organisent et circulent sur la toile pour composer à apparaître l’œuvre. Depuis 2021 je travaille uniquement avec des pigments terres et du médium. Je commence à vouloir des couches successives de plusieurs couleurs pour en former une dans sa force et sa profondeur perdue dans ces morceaux. Le sujet demeure en continuelle association et se remodèle en permanence. L’intensité de la vibration des pigments ouvre des perspectives à m’exprimer dans le symbolique à ma façon. Je découvre les superpositions des teintes qui en s’alliant entre elles donnent des résultats au même degré qu’une partition de musique. Je le ressens ainsi . Selon les espaces,Ceux-ci s’orchestrent comme une symphonie et je m’apperçois que j’ai trouvé la matière et le visuel dans lequel je suis bien. Elle est toujours en train d’évoluer à l’infini dans les formes qui me parlent; même dans un paysage fait aux pigments dans sa totalité cette synergie s’organise.