Découvrez le travail contemporain de Benoît GALIFER
Je suis né en 1944 à Arles, ville riche d'un passé historique et artistique où j'ai découvert la peinture au contact de Théo Rigaud, professeur de dessin au lycée et peintre à redécouvrir. Malgré le désir de poursuivre, je me suis engagé à Montpellier dans le cursus des études médicales et suis devenu au fil des années et des concours un universitaire en chirurgie pédiatrique, chef de service au CHU. Une profession bardée de principes et d'obligations où n'existent pas l'improvisation et l'aléatoire et où l'échec est sanctionné ... l'absolu contraire de la liberté de création qui carctérise l'art en général, bien qu'il soit classique de dire que la chirurgie est un art. Je suis ainsi resté 50 ans sans peindre, ce qui ne signifie pas sans contact avec la peinture entretenu par la fréquentation des musées, expositions, lectures ainsi que par l'amitié avec quelques peintres locaux. Tout comme, je n'ai jamais abandonné l'idée de me remettre à peindre une fois libéré des contraintes d'une profession difficle à partager avec un autre engagement. C'est ce que je fais depuis novembre 2012 dans mon atelier. Ma production est visible sur mon site "www.benoit.galifer.fr"
Vierge de tout apprentissage et formation académiques et ne m'inscrivant dans aucun mouvement ou démarche d'école, j'aborde la peinture comme une toile blanche sans renier les influences multiples qui me traversent. Sans aucune prétention ni message à délivrer - le ne suis pas un peintre de concept mais de percept - j'essaye depuis 12 ans de trouver mon écriture entre figuration et abstraction dans ce grand continuum qu'est la peinture où le curseur peut pencher plus d'un côté que de l'autre en fonction des moments et des sujets, ce qui peut donner l'impression d'une production hétérogène qui illustre aussi bien les grands élémnts de la nature (eau, terre, air, feu) que les villes du monde ou les paysages du pays d'Arles qui m'a construit et d'Occitanie où je vis. J'ai fait le choix de l'acrylique comme medium principal;
Le vieux jeune peintre que je suis veut se persuader que l’émergence artistique n’a pas d’âge.
