Découvrez le travail contemporain de Louis CAILLAUD D'ANGERS

Caillaud d’Angers est né le 27 novembre 1911 à la Gaubretière (Vendée).
Seize ans plus tard, on le trouve étudiant à l’Ecole des beaux-arts d’Angers, où il obtient le premier prix du département et une bourse d’étude pour l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Durant son séjour parisien, il participe à plusieurs expositions de groupes et rencontre plusieurs artistes contemporains dont il étudie les œuvres : Matisse, Picasso, Rouault, etc.
A l’âge de 27 ans, il est nommé professeur de dessin au collège de Cognac. Après la guerre, il se consacre à des études abstraites et figuratives.

En 1953, il expose son fameux Christ Vert à Angers, qui fait scandale.
Dès 1956, on peut voir ses œuvres dans les grandes galeries européennes, Londres, Paris, Goteborg, Dortmund, etc, et aux USA, à New York et Pittsburgh, à Québec au Canada ou il obtint la médaille d'argent; à celle-ci s'ajoute la médaille d'or de la ville de Cognac.
Au fur et à mesure des salons et des expositions, son style évolue. Dans les années septante, sa série de grandes aquarelles est fort remarquée pour ses qualités artistiques que l'on compare à celles de Rouault, Chagall, Dufy, etc.

Depuis le début de sa carrière, Caillaud d’Angers s'est intéressé aux nombreuses tendances artistiques qu'il a traversées, lui permettant de créer son propre style qui s’inscrit dans la suite des grands : Picasso, Braque, de Staël, Kandinsky…
Les critiques d'art citent Caillaud d’Angers comme un magicien de la couleur et le situent parmi les plus grands coloristes de notre peinture contemporaine. Ce n'est qu'après des années de méditation et d’esquisses sur l'Apocalypse qu’il commence, en 1983, à ébaucher ce qui deviendra une œuvre marquante de l'art sacré de la fin du XX° siècle. En 1984, il fait un premier jet en réalisant quarante-cinq aquarelles de grand format, exécutées à Peniscola, sous le 40° parallèle, avec la même lumière que dans I' Île de Patmos. Cette série est immédiatement suivie des grandes peintures sur l’'Apocalypse, qui seront terminées une année plus tard et présentées en première au public angevin en septembre 1985 puis dans de nombreuses villes et musées.
A propos de cette œuvre, René-Régis de Coniac écrit: «A l'instar de beaucoup de peintres, Caillaud d’Angers aurait pu s'arrêter à la figuration des évocations grandioses de l'apôtre Jean. Il aurait fait œuvre de peintre ; qui l'en aurait pu blâmer ? Passionné par le texte sacré, il est allé beaucoup plus loin ; il a tenu à franchir les limites du sensible pour suggérer l'essence même du message. C'est en cela que son œuvre est remarquable. Suivant l'apôtre verset par verset, il tend à susciter par la couleur et la ligne à laquelle il revient, la pensée profonde du texte ».

En 1988, dans le cadre de la mission du Bicentenaire, il réalise 42 toiles grand-format pour la « Fresque du Bicentenaire de la Révolution Française et des Droits de l’Homme 1788-1794 ». Après de nombreuses expositions, la plupart des œuvres ont été léguées au Musée d’Art et d’Histoire de la Ville de Cholet.
A partir des années 1992-1993, Caillaud d’Angers développe un ensemble d’œuvres magistrales pour illustrer « Le Cantique des Cantiques », le plus bel hymne à l’amour qui ait été écrit. Première exposition internationale des 48 toiles au Musée de Payerne en Suisse de mai à septembre 1996.
Dans le tournant des années 2000, à plus de 80 ans, peintre infatigable, il illustre de nombreux poèmes dans des compositions semi figuratives et abstraites « Les Matin Clairs» de Silvaine Arabo, « Taureaux en Majesté », « Diamants de l’Ardoise », « Le Temps des cathédrales »…

Louis Caillaud d’Angers décède en le 3 juin 2007 à l’âge de 96 ans.