Découvrez le travail contemporain de Dany CHARRIER
Né en 1971. D'abord autodidcate, puis diplômé d'arts graphiques à l'Ecole Brassart à Tours en 1993. J’y ai appris la perspective, le croquis, la couleur, les diverses techniques d’expression (gouache, acrylique, huile, pastel, encre, plume, etc)… et mon métier de designer graphique.
Principales inspirations :
- l’Himalaya, ses lieux spirituels, sa culture, ses architectures et ses visages aux mille sourires ;
- la nature brutale, des montagnes de Corse aux déserts volcaniques ou glaciaires d’Islande ;
- les objets et les bâtiments qui laissent apparaître la marque du temps.
Techniques : dessins au crayon de bois, aquarelle, photo.
Dernières récompenses :
- Prix du public jeune 2015 et Mention du jury 2013 au Salon de l'aquarelle, à Montgermont (35)
- 1er prix d’aquarelle (amateur) Concours "Couleurs de Bretagne", à Guérande (44), en 2010.
Un dessin construit et affirmé, base de toute composition
Les quelques croquis pris sur le vif, au crayon parfois rehaussé de quelques notes de couleurs, m’aident à garder une idée de sujet ou de composition, en vue d’en faire un tableau.
Des dessins plus aboutis représentant une scène de vie ou illustrant un propos dont je ne pas gardé de trace pendant un voyage constituent des œuvres à part entière.
Il m’arrive enfin de faire des dessins de mémoire, facilités par mes connaissances de la perspective et de l’anatomie.
Les techniques d’aquarelle
La plupart de mes tableaux sont réalisés en atelier. Ma façon de travailler est ensuite très libre ; après un tracé sommaire des lignes principales, j’étale les couleurs dominantes sur toute la surface du papier. Puis j’exploite toutes sortes d’effets spontanés : éclaboussures, projections, épanchements, peinture à sec… Ces techniques donnent l’illusion d’un réalisme qui est en fait loin des détails du concret. Il s’agit simplement d’en rendre l’effet, un peu comme l’auraient fait les impressionnistes. L’imagination a ici toute sa place…
Le choix des couleurs joue un rôle aussi important. Plus que l’intérêt documentaire, c’est une ambiance ou une atmosphère précise qui est recherchée. La perspective aérienne est accentuée ; les lumières prennent volontairement des tons jaunes, comme au soleil levant ; les ombres révèlent des teintes bleutées insoupçonnées, possédant leur propre luminosité. La superposition de plusieurs lavis transparents permet de conserver une profondeur et une subtilité qui ne peuvent être obtenues directement par le mélange physique des pigments. Cela autorise des contrastes assez forts (qui caractérisent sans doute ma peinture), sans perdre la fraîcheur de la technique : le papier apparaît toujours !