Découvrez le travail contemporain de Christophe Baltimore
1980 – 1984 Départ pour l’Australie. Passe plusieurs semaines avec les aborigènes dans le « bush ». Découvre à leur contact un mode d’expression plastique qui révèlera mon sens de la couleur, mon attrait et mon amour pour les cultures du monde. Commence alors une quête ethnologique qui me conduira de l’Australie à la Thaïlande, de Hong Gong au Japon, de la Californie au Mexique et enfin à New York. Pendant ce long tour du monde je vis en réalisant des portraits ou des paysages dans les lieux où je séjourne.
1984 – 1987 Retour en France. Installation à Paris. Réalise de nombreux décors pour la compagnie Robert Cordier dans le cadre de la « Revue Parlée » au centre G. Pompidou.
1987 – 1992 Voyages en Mongolie puis en Afrique noire et sahélienne. Virage important sur le plan technique et sensitif marqué par une entrée en force de la couleur. C’est le début d’une série de tableaux « orientalistes » narratifs et autobiographiques peints sur de grands formats.
1992 – 1994 : Galerie de la lithographie Montparnasse – Paris
Peintures, dessins et estampes – Exposition permanente
1994 – 1996 : Galerie « Désir d’Art, le Claridge – Paris
Galerie Kamel Mennour - Paris
Peintures, dessins et estampes – Exposition permanente et en exclusivité
1997 – 2002 Deuxième séjour en Australie. Début de la série consacrée aux jeux et sports anglais : cricket, lawn- bowling, polo
2002 - 2004 : Galerie Frost & Reed - Londres (UK)
Peintures – Exposition permanente
Mars 2009 : Galerie « Le carré à la farine » - Versailles
Peintures
Mai à juillet 2010 - 2004 : Réalisation de 43 huiles sur toiles pour la « Villa Sarah », résidence privée du Cheikh Suhal Bahwan à Moscate – Sultana d’Oman
Décembre 2013 : Galerie Duvivier - Neuilly sur seine
« Jeux d’ailleurs » - Peintures et estampes
Juin 2015 : Galerie Duvivier - Neuilly sur seine
« Jeux d’ici et d’ailleurs » - Peintures et estampes
septembre 2018 : Galerie Ephémère - Sucy en Brie
Peintures, dessins et estampes
du 5 au 21 septembre 2019 : Galerie Myriam Bouagal - Paris
« New york et la route 66 » - Peintures et estampes
2002 - 2004 : Galerie Frost & Reed - Londres (UK)
Peintures – Exposition permanente
Mars 2009 : Galerie « Le carré à la farine » - Versailles
Peintures
Mai à juillet 2010 - 2004 : Réalisation de 43 huiles sur toiles pour la « Villa Sarah », résidence privée du Cheikh Suhal Bahwan à Moscate – Sultana d’Oman
Décembre 2013 : Galerie Duvivier - Neuilly sur seine
« Jeux d’ailleurs » - Peintures et estampes
Juin 2015 : Galerie Duvivier - Neuilly sur seine
« Jeux d’ici et d’ailleurs » - Peintures et estampes
septembre 2018 : Galerie Ephémère - Sucy en Brie
Peintures, dessins et estampes
du 5 au 21 septembre 2019 : Galerie Myriam Bouagal - Paris
« New york et la route 66 » - Peintures et estampes
Les voyages, le cinéma, la science,...Les romans policiers. La vie, les villes. Les gens, les jeux,le jeu, les enjeux. Le temps qui passe, qui a passé et qui passera ; le temps suspendu et la mémoire.Quand le souvenir commence à s’estomper, l'imagination entre en scène. L'esprit est alors mûr pour la création. Ce n'est pas la réalité qui compte mais l'idée qu'on s'en fait. Mes sujets sont anecdotiques mais pas ma peinture. Je cherche à voir le monde autrement pour mieux le comprendre et rien de tel pour le saisir que la petite histoire. Avec un regard parfois ironique qui se traduit souvent dans l'humour décalé de mes titres, mes tableaux sont là pour témoigner de ces petits instants de vie, où mes personnages, dans leurs actions et leur environnement rejoignent la grande Histoire en étant hors du temps. À l'inverse du photographe qui fixe l'image et fige le temps, le peintre réinvente l'instant. Il s'affranchit de toute temporalité, de toute réalité. Je ne suis pas là pour montrer mais pour émerveiller. Le regard posé sur mes dessins et mes photos prises dans l'instant (qui sont là plus pour des raisons techniques que créatives), je décide de ma composition, plaçant et replaçant, tel un collage les différents éléments du tableau. Lorsque « la mise en scène » m'apparaît, je compose alors un dessin définitif qui sera la base de mon travail proprement dit. Pour que l'inspiration transcende l'oeuvre et s'épanouisse dans son discours et sa picturalité, je m'impose un processus de réalisation très balisé, très mécanique. Avant d'attaquer la toile, comme pour l'étude préparatoire,je commence toujours par la recouvrir d'un badigeon gris très dilué qui donnera un aspect « maïs » en séchant. Cette sous-couche permettra de « sculpter » les blancs et elle donnera un éclat particulier aux couleurs quand celles-ci, au bout de quelques mois atteindront leur plénitude. Je travaille à l'huile ; l'huile est une matière vivante qu'il faut laisser s'épanouir. Quand le badigeon a séché, alors je transfert sur la toile mon dessin préalablement agrandi et l'aventure peut commencer.
Christophe BALTIMORE