Découvrez le travail contemporain de Constance Meylan
Je viens de Metz, d’Aubenas et de Grenoble. J’ai un parcours en patchwork un peu chaotique, mais un super fil rouge relie tout : l’art et la création (bien que je n’aie jamais suivi de formation dans ces domaines). Collages, pochoirs, photo, clips, logos... Puis à l’été 2022, j’ai commencé à peindre de manière obsessionnelle et compulsive, je ne faisais presque que ça de mes journées. Aujourd’hui, même si je continue la photo et le graphisme, je peins surtout beaucoup, principalement sur papier en format raisin, même si j’aimerais beaucoup m’attaquer à des formats plus grands. Je peins et je crée aussi sur des supports plus variés que je trouve dans la rue. Je commence aussi à monter des installations féministes et militantes, et je suis en train de réaliser une série de collages sur le militantisme et le féminisme.
Acrylique, pastel sec, marqueur indélébile, Posca, crayon à papier, stylo bille, boîtes de conserve rouillées, chaînes, papier, récupération d’encombrants : j’aime utiliser des matériaux plutôt accessibles. Ces matériaux et techniques portent aussi la dimension artistiquement profane de mes travaux, qui sont le fruit d’une impulsion brute. Dès l’instant où mes pratiques artistiques sont devenues une compulsion, j’ai créé de manière instinctive, et des sujets de prédilection en ont naturellement découlé : l’ostracisation, l’aliénation, les violences sexistes et sexuelles, les troubles et maladies psy, mais surtout les luttes et la rage qui en sous-tend.