Découvrez le travail contemporain de Daniel HAUGER
Daniel HAUGER
123 les maires d’Avaux 70280 Saint Bresson
[masqué pour votre sécurité]
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Né en 1958 à la frontière de trois pays, France, Suisse, Allemagne, cette géographie a influencé ma vie où la marge et la limite occupent une place majeure.
Les matières, les objets, les échanges sont les récurrences de mon parcours.
Parcours professionnel :
- créations d’entreprises
- commerce international
A la marge :
- article dans la Revue Profane n°7 – 2018 – « un cabinet d’amateur »
- organisation de concerts et événements « planète Willerhof »
- saxophoniste
Formation :
MBA IECS Strasbourg/Los Angeles/Berne
Swiss Jazz School Berne
Langues :
- allemand
- anglais
- espagnol
Centres d’intérêts :
références artistiques : Beuys, Dubuffet, Christo, Chillida, Laura Lamiel, Germaine Krull, Sun Ra, Lu Xun, Victor Hugo, Théophile Gautier, Colette, Raymond Aron, Jim Jarmusch, Lounge lizards…
lieux d’inspiration : églises brutalistes, friches industrielles, le Louvre, les biennales de Venise…
Depuis 2018, daniel Hauger poursuit son travail à partir d’objets existants, son désir n’étant pas de produire les siens mais plutôt de retravailler avec des pièces de forme déjà existantes à la manière d’un « montreur ».
Il commença l’élaboration de son travail avec des Tape-tapis
Son désir d’artiste est d’approcher autrement ces batteurs et ces raquettes, pour que leur multitude ne les annule pas. Il ne pense plus qu’à les prendre en main pour faire voleter dans l’air un nouveau pollen créatif. Ce qui l’anime, dans leurs formes qui s’entêtent à être singulières, c’est le geste qui les a fondées, légitimées. C’est cet élan qu’il veut réinvestir, répéter ad libitum pour le transformer. « Il faut que je tape avec mes tape-tapis », dit-il. « Il faut que je les utilise comme on utiliserait un pinceau ou un burin ».
Et la frappe, son intensité, a quelque chose de libérateur sans doute. Il les charge de peinture, de lumière, de soleil, d’encre, et leur peau végétale goûte à d’autres joies : par le mouvement adressé au ciel, au sol, ce sont des pigments, des matières qui impriment leurs marques et circonvolutions sur toutes les surfaces qui voudraient bien les accueillir.
À la fois identiques et profondément différents, tressages et traces révèlent autant une empreinte, toujours unique, porteuse d’un passé, qu’une nouvelle histoire, à venir. Celle qui pourrait s’écrire avec du verre, de l’or, du métal, du marbre, du feu, tout ce qu’on veut, et ce qu’il veut, c’est affranchir l’objet de son état premier, le voir s’épanouir aussi en bronze, porcelaine, terre, cristal, tissu ou néon...
Oser autrement l’osier, et avant tout, célébrer farouchement la transmission d’un savoir comme l’intelligence de la main.