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Daniel Roblin
ARTISTE EMERGENT(E)
Saillac / France
Artiste Photographe
Daniel Roblin

 

BIOGRAPHIE

 

C'est probablement son enfance vitriote, ponctuée de vacances chez l'oncle pépiniériste, qui donne envie à Daniel Roblin le goût d'aller voir ailleurs s'il existe ciel plus clément.

 

Quelques années passées sous les ailes des avions d'Air France, et voilà l'opportunité de voler outremer.

 

Puis, subitement, le déclic se fait. Il refuse la sécurité et la routine d'un poste prometteur, pour approcher de près le monde rural et découvrir la beauté d'un mur de pierres ou d'un toit quercynois.

Pendant 25 ans il restaurera l'âme et le bâti des belles maisons du Lot.

 

Alors, le regard aiguisé, il n'hésitera pas à ouvrir une galerie d'art en pleine campagne. Afin de toucher l'art et les artistes de plus près. 6 ans à accueillir un public varié dont une belle part sera les enfants de la région.

 

C'est à ce moment que son propre jardin devient matière à expérimenter les techniques acquises où les sculptures d'artistes se mêlent à des créations personnelles.

 

Enfin il s'attèle à découvrir l'informatique pour créer et entretenir un site lui permettant de partager ses points de vue. Vues de ses voyages en Asie, Afrique et Amérique du sud, de son jardin, de ses émotions, de ses créations, sur les spectacles aimés.

 

En 2005, on lui demande de photographier le festival Ecaussystème. L’inquiétude des premiers pas dans ce nouveau rôle fait place à un réel plaisir et le spectacle vivant, comme au festival d'Aurillac, deviendra un sujet de prédilection.

 

Mais il ne se satisfait pas d'être spectateur. Il découvre que l'objectif peut permettre une relation à l'autre. Cette relation peut avoir été longuement souhaitée, lors d'un séjour chez les Hamers d'Ethiopie, par exemple, ou spontanément exister le temps d'un instant fugitif lors d'un concert ou devant un jeu théâtral.

 

Capter le regard, saisir ces secondes, cliquer juste au bon moment quand la relation se fait, le temps d'une connivence.

Chacune de ses photos n'a fait l'objet que d'un seul « Clic »

 

« Pour moi chaque regard est une histoire, un bout d'humanité qu'il faut savoir se laisser conter »

 

En 2020 les éditions La Geste me commande une série de livres d'art. La Creuse remarquable, Limousin Nature, Châteaux, manoirs et logis de Haute Vienne déjà publiés. La Corrèze Remarquable ainsi que Le Périgord Remarquable sont à venir.

 

 

Daniel Roblin est né à Vitry en 1953, il habite en basse-Corrèze.

 

 

 

Pour découvrir mon univers photographique, voyages, festival d'Aurillac, etc etc : http://www.lezartsverts.com/

 

La liste des expositions se trouve sur le site à la page Expos

 

Démarche artistique

Texte de présentation

 

 

Nos éducations, nos cultures nous forment à porter un masque.

Paraître est souvent bien plus important qu' ''être''.

Dans mon travail de photographe j'essaye de franchir cette barrière pour, le temps d'un instant, donner à voir à l'autre quelque chose de son intimité, de ce qu'il ne sait plus regarder.

 

 

 

Comme l'écrit Eric Orsenna dans son livre Mali ô Mali ;

Es-tu prêt à regarder.

Regarder quoi ?

Les regards.

Mais qui y a t'il à regarder dans les regards ?

Ce qu'ils ont vu.

 

Ce qui me passionne dans la photo c'est avant tout le portrait, j'aime y rencontrer y rechercher ''l'humain'' qui jaillit ou qui quelque fois se tient caché et parfois''l'inhumain'' comme dans les séries de portraits Cambodgiens , ou Rwandais. Mais ce que je recherche peut-être, c'est le petit détail qui dans le chaos nous approche d'un moment de paix, d'un moment de rencontre avec soi et surtout avec l'autre.

 

 

 

 

 

Je vais vous lire l' extrait d'un article écrit par François Mary Vallée «  seul l'instant est vérité

 

 

A n'en pas douter Daniel Roblin est un ''passeur d'âmes''

 

Observer l'autre dans toutes ses différences constitue une des raisons qui m'ont amené à la photographie et ce désir se trouve ainsi au cœur de mon travail de photographe.

Le temps du parcours d'une exposition, j'invite le visiteur à la rencontre, à la découverte de nos richesses culturelles et humaines et je cherche à suggérer l'importance de leur diversité.

En ces temps de replis sur soi, il m'apparait crucial d'apprendre à regarder l'autre, à accueillir du regard pour mieux s'ouvrir à lui.

 

Tenter de retisser le lien qui nous unie à l'''humanité''.

 

 

 

Si je devais traduire l'idée que je me fais de mon travail par une expression, je crois que je choisirai celle-là,

''Seul l'instant est vérité''. De Geneviève Brisac.

 

Je tente de transcender ''l'instant '', aller aux limites du perceptible et des possibilités de l'entendement; le présent dans toute sa complexité. L'instant de vie, dans le regard de l'enfant qui vous sourie ou qui vous montre son incroyable détresse, l'instant de lumière qui nous révèle la nature sous un autre angle, sous un autre possible. Le philosophe André Lalande parle de l'instant comme étant ''une durée très courte que la conscience saisit comme un tout.''

 

 

« saisir l'instant d'abandon et de partage de ''soi'' avec l'autre »

 

 

 

Il y a nulle tentative d'effacer le passé, le présent ne pouvant exister sans lui; ou de fuir le futur puisque dans son aspect éphémère, le présent est déjà le futur... C'est cette jonction que je tente d'explorer dans la photographie ainsi que dans d'autres pratiques comme le Qi Qong ou le Tai Chi, pratiques qui m'apportent beaucoup dans mon travail photographique.

 

Cette quête me mène sur des chemins dont le sens profond m'échappe encore, mais des mots de Marcel Proust m'invitent à creuser ce sillon ; «le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux.»

 

Elie Wisel dans son livre ''le cas Sonderberg'' écrit :

«  D'une façon ou d'une autre, l'éternité est contenue dans l'instant qui s'évanouit »

 

Je conclurai par ces mots extraits du livre d'Eckhart Tolle ''Le pouvoir du moment présent''.

« Depuis des temps anciens, les maîtres spirituels de toutes traditions ont indiqué le Maintenant comme la clé de la dimension spirituelle »

 

 

« l'homme est une corde tendue entre l'animal et le surhomme, une corde au-dessus d'un abîme » Nietzsche

 

L'''être'' '' humain'' est la partie la plus importante de mon travail de photographe.

 

Regarder l'autre dans ses différences, identitaires, culturelles, économiques avec pudeur et respect mais avec profondeur.

 

 

 

Récemment un journaliste parlant de mon travail, me qualifiait de ''passeur d'âmes'' j'ai été très touché par ces deux mots mais en même temps heureux de voir que ce que j'essaye de transmettre peut être reçu.

 

Regarder l'autre, pas comme une image de plus, mais essayer de saisir l'invisible, l'indicible ce qui nous parle sans avoir besoin de mots.

 

''être humain, c'est avoir une individualité ancrée dans le collectif, dans la communauté. Se créent ainsi les conditions nécessaires au partage et à l'échange avec les autres''

 

Je tente de réécrire un langage pour beaucoup oublié.

Une quête d'un langage commun à l'humanité, un lien qui nous relient à une très lointaine histoire .

Pour moi chaque ''regard'' est une histoire, un bout d'humanité qu'il faut savoir se laisser conté, même si parfois elle est cruelle, violente, désespérée. Le photographe Reza parle du regard comme la porte de l'âme.

Il ne s'agit bien sûr pas de n'importe quel regard, il est question de moments ou la personne photographiée rentre en relation avec le photographe pour lui offrir une part importante de son intimité.

 

''Saisir l'instant d'abandon et de partage de ''SOI'' avec l'autre''

 

« chaque figure spirituelle se situe par nature dans l'espace de l'histoire universelle (…) ce procès fait apparaître l'humanité comme une unique vie embrassant hommes et peuples et liée seulement par des traits spirituels : elle enveloppe une multitude de type d'humanité et de culture, mais qui, par transitions insensibles, se fondent les uns dans les autres » Husserl

 

un artiste travail depuis de nombreuses années sur ce sujet, Johan le Guilerm.

Ce qui peut-être me différencie de beaucoup, c'est que mon regard n'est jamais ou presque un regard de pitié, de commisération. Je regarde la beauté de l'individu et essaye de la transcender, lui donner une nouvelle dimension, un nouvel horizon.

 

Un critique me parlant de mon travail en est venu à me parler du Punctum si cher à Roland Barthes

Le punctum est un mot latin qui signifie la piqûre, le petit trou, la petite tache, la petite coupure, mais aussi le coup de dés. C’est le hasard qui point dans une photographie et qui ne peut être perçue par aucune analyse, ce qu’on n’arrive pas à nommer. Il s’agit d’un détail qui provoque une forte émotion chez le spectateur, qui attire une attention particulière, mais qui ne relève pas de l’intention du photographe. Le punctum constitue donc une sorte de hors-champ subtil.

Je pense pour finir que le travail sur le paysage peut très bien se retrouver dans cette analyse.

 

Cet extrait du livre « les testaments trhis » de milan Kundera.

L'extase signifie être « hors de soi », comme le dit l'etymologie du mot grec : action de sortir de sa position ( stasis). Être »hors de soi » ne signifie pas qu'on est hors du moment présent à la manière d'un rêveur qui s'évade vers le passé ou vers l'avenir. Si onefface l'avenir ainsi que le passé, la seconde présente se trouve dans l'espace vide, en dehors de la vie et de sa chronologie, en dehors du temps et indépendante de lui (c'est pourquoi on peut la comparer à l'éternité qui, elle aussi, est la négation du temps).

 

L'artiste n'a pas d'événements prévus pour l'instant. Je rajoute un événement
Dates clés
2011
En 2011 je reçois deux prix aux Rencontres Internationales de la Phtograpie de Lourmarin En 2012 je reçois le premier prix aux rencontres photographique de Gignac.  

Le travail artistique de Daniel Roblin

Œuvres nouvellement ajoutées

Portraits du Monde