Découvrez le travail contemporain de David ABSE
David Abse est né à Londres en décembre 1958. Bien qu'il soit né en Angleterre, David n'a jamais senti que cela définissait son identité. Son père (Dannie Abse) l'a soumis à un lavage de cerveau pour soutenir le Cardiff City FC, et a dit à son fils qu'il était à moitié gallois, à moitié juif et à moitié anglais. David s'est rendu compte très tôt des lacunes mathématiques de son père et était heureux que son père ait choisi une carrière de poète plutôt que de physicien quantique. La mère de David (Joan Abse) était du Lancashire (St Helens) et ses parents étaient anglais et écossais. Elle a déménagé à Londres en tant que jeune femme où elle a rencontré le père de David, Dannie. Après avoir élevé trois enfants, elle est devenue une historienne de l'art renommée. Le grand-père maternel de David (Jack Mercer) a eu un effet profond sur la vie de David: il a travaillé comme délégué syndical pendant des années dans la verrerie des Pilkingtons à St Helens, mais après sa retraite, il est allé à l'école d'art tous les jours pendant 30 ans. Il mourut en 1989, à 99 ans, toujours communiste, déterminé à ne pas recevoir de télégramme de la reine.
Malgré la détermination du père de David à ce que David obtienne un «bon travail», David est allé à l'école d'art de Wolverhampton, et a ensuite travaillé pendant de nombreuses années dans le secteur bénévole au Royaume-Uni - dont plusieurs années en tant que représentant syndical, et plus d'années en tant que PDG de Conseil d'action volontaire d’Islington (IVAC).
En 2007, David a déménagé en France et est retourné à la peinture, au dessin et à la gravure à plein temps. David vit maintenant avec sa famille, ses chats et son chien dans le sud de la France. Il se considère comme moitié anglais, moitié gallois, moitié juif, moitié londonien et moitié français. Il n'est donc pas surprenant que de nombreuses peintures de David se concentrent sur des questions d'identité.
David supporte malheureusement divers handicaps, notamment le syndrome de Parsonage Turner, une maladie auto-immune obscure incurable et douloureuse et la maladie Menieres. En conséquence, son style a changé ces derniers temps, et il s'est plus récemment concentré sur la production de peintures à l'huile plus petites plutôt que sur les grands résumés expressifs qu'il a produits pendant de nombreuses années.
David peint toujours au moins deux tableaux à la fois et peint en rafales, en raison de la douleur permanente avec laquelle il vit. Il préfère peindre avec des peintures à l'huile diluables à l'eau, mais tamponne parfois avec des huiles traditionnelles, avec de l'acrylique, avec un stylo et de l'encre, un crayon et du fusain et même une aquarelle étrange. Il n'aime pas se sentir limité par les médias, le style ou le sujet. Il se concentre également sur les dessins à l'encre et lavis, surtout lorsqu'il est hors de son atelier.
