Découvrez le travail contemporain de Delacité
Née à Saint-Denis en 1967.
J’ai fait des études en arts plastiques à Paris 1 (Panthéon-
Sorbonne) et y ai obtenu une maîtrise en 1991. avec pour enseignants Michel Journiac (body-art), Côme Mosta Heirt (sculpture, minimalisme et concept-art) et Michel Salzmann (sérigraphie).
J’affichais alors des écorchés sous le Pont-Neuf et avais une démarche proche du street-art. J’ai agit sous le nom de MiB, Made in Banlieue, mon nom d’artiste pour des interventions dans les locaux désaffectés, ou en jachère, sur les murs de ma ville. Je réalisais, parallèlement à cette démarche street-art, des
travaux picturaux influencés autant par la nouvelle figuration et les icônes médiévales que par l’art conceptuel. Ce qui a donné la peinture sérielle des « Combine » d’une part et les icônes sur journal marouflé sur toile « Anastasia » d’autre-part. S’en sont suivies quelques années de peinture autour du thème de l’origine, directement issues de l’origine du monde de Gustave COURBET, mais en m’intéressant à l’homme, cela décliné sous diverses formes jusqu’en vidéo et installation. Une galerie parisienne (ars in fine) représentait alors mes travaux et quelques expositions ont pu se tenir à ; Paris (Et la femme créa l’homme, espace Belleville) et au musée de Châteauroux ( George Sand, interprétations) aux alentours de 2004 avec le soutien du critique d'art Francis Parent (artension).
Parallèlement, ma pratique professionnelle a consisté pendant 10 ans à animer un atelier d’arts plastiques et de patouilles pour de tous jeunes enfants.
Les années qui ont suivi ont été marquées par l’abandon de la peinture et l’apprentissage de la photographie et des outils numériques dédiés à l’image fixe. Réalisations de quelques
photographies animalières et quelques « peintures numériques ».
La structure dans laquelle je travaillais ( un jardin d’éveil avec quelques principes de fonctionnement calqués sur la maison verte de Françoise Dolto) a dû fermer ses portes, au moment où j’aspirais à aller vers de nouveaux horizons graphiques… Obtention en 2007 d'un bac pro infographiste.
Ce sont des expériences artistiques collectives et associatives qui m’ont remises aux pinceaux, ainsi que des visites régulières à l’atelier d'une personnalité , le tout alimenté par des collages, un travail de l’image numérique et la fréquentation de réseaux sociaux. C’est ainsi qu’est née #marcelledelacité en 2019. C’est bien sûr un hommage à peine déguisé à Marcel DUCHAMP, mais aussi un clin d’oeil à Made in Banlieue qui reprendrait du service de façon dématérialisée sur les réseaux sociaux. Son nom s’inscrit sur mes récentes toiles, sur instagram et les « carnets dataïstes », sur les livres d’or des galeries et musées, et sur des stickers destinés à la rue.
Pour résumer ma pratique actuelle, je crée des dessins numériques (digitals drawing), pour des stickers (street or/and dataism), qui sont des dessins préparatoires à ma peinture. Depuis le confinement, mon travail pictural est axé sur la disparition des espèces animales, et l'indifférence qui se joue par le jeu des images à cette extinction de masse.
Travail axé sur la perte et la disparition.
