Découvrez le travail contemporain de Didier Claes
Je suis né le 31 janvier 1965 en Belgique.
J'ai grandi dans un milieu très modeste dans la région de Tubize, l'un des bassins sidérurgiques de Belgique. Mon enfance et adolescence a été baignée dans la violence paternelle liée à l'alcoolisme.
Vers l'âge de 6 ans, l'un de mes oncles m'initie au dessin, c'est le coup de foudre pour le domaine artistique. Mes premiers pas consistaient a agrandir des images de bandes dessinées à l'aide de la méthode des carrés.
Je me suis très vite intéressé au cinéma, à la musique et la hi-fi, à l'architecture et au mobilier, à la photographie et la nature et a l'art.
Mon adolescence a été extrêmement chaotique. Les interactions sociales sont très compliquées. Je change régulièrement d'école et je suis plusieurs fois déscolarisé.
En 1984, je m'inscris dans une école d'arts-plastiques en 4° année du secondaire à l'institut Sainte-Marie à Saint-Gilles (Bruxelles).
Début 1987 je quitte le domicile familial dans un état psychologique très détérioré, avec notamment un TSA (trouble du spectre de l'autisme)
Je suis autiste de niveau 1.
L'autisme est un trouble neuro développemental caractérisé par des difficultés au niveau des interactions sociales et la présence d'intérêts restreints (DSM-V).
A la fin de mes études secondaires artistiques, Je voulais aller à l'université pour étudier le design ou l'architecture, c'est l'architecture que j'ai choisi. En 1988 j'entame des études d'architecture à "l'institut supérieur d'architecture La Cambre" de Bruxelles et j'obtiens mon diplôme d'architecte en 1993.
Entre 1994 et 2003 je travaille comme collaborateur dans différents bureaux d'architectures à Bruxelles dans des domaines très variés. Habitat, Bureaux, Hôpitaux, maisons de repos, Urbanisme, Chantiers, imagerie de synthèse, Présentations de projets, etc...
Vers 2003, en pleine création d'une activité professionnelle dans le domaine de l'image de synthèse dans l'architecture, mon état de santé s'effondre et un burnout se déclenche avec des crises de douleurs physiques et psychiques extrêmes qui me poussent en incapacité totale de travailler. En quelques mois une fibromyalgie très aiguë m'immobilise complètement. C'est le début de la descente dans l'enfer de la douleur et des traitements médicaux dont la morphine.
Vers mi 2015 mon état de santé s'améliore, j'arrête la morphine et Je me remet a travailler sur l'image numérique.
C'est en juillet 2018 qu'une image crée par hazard donnera la direction esthétique actuelle de mon travail.
Influences:
Le peintre Monet et surtout son jardin. Mais j'aime également beaucoup L'interprétation du paysage de Van Gogh ainsi que ceux de Mondrian, de Vallotton, d'Egon Schiele ou de Berthe-Morisot.
Génèse:
Au début des années 2000, dans l'un de mes rêves nocturnes, je volais tout en haut d'une montagne d'où j'avais une vue sur un paysage incroyable. Un rêve du monde comme le jardin de Monet. C'est ce paysage qui guide mon travail actuel.
(...)
Mon travail est basé sur la superposition de photos numériques de paysages avec des filtres à bases de fleurs. Je photographie mes paysages lors de balades photos. Les filtres sont réalisés a bases de fleurs de mon jardin et d’autres rencontrées lors de balades.
Début des années 2000, dans un rêve nocturne, je volais tout en haut d’une montage d’où j’avais une vue sur un paysage magnifique, une vision du monde comme le jardin de Monet.
Ce paysage rêvé constitue la ligne directrice de mon travail. J’aimerais un jour pouvoir ne faire qu’une seule composition avec toutes mes photos afin de pouvoir m’approcher de ce rêve.