Découvrez le travail contemporain de Françoise
C'est au moment de l'adolescence, que j'ai pris conscience, du fait que le dessin et les arts plastiques, étaient vraiment mon truc.
Comme je n'etais pas tres bien dans ma peau, je me suis accrichée à cette révélation, et j'ai poursuivi ma scolarité au lycée jeanne d'Arc, à Rouen, dans une classe, qu'on appelait "A7", à l'epoque, mais qui n'autorisait, qu'une heure trente d'art plastique, et une heure trente d'histoire de l'Art, autant dire, vraiment peu.
Je bossais en art plastique, juste 20 fois plus, que quelqu'un d'autre.
Une fois sortie du lycée, j'ai fait une incursion dans l'artisanat, comme peintre sur soie.
Je n'ai repris la peinture, qu'à l'age de quarante ans, où j'ai gardé de la peinture sur soie, un véritable attachement à la matiere fluide.
C'est ce qui justifie que je travaille l'aquarelle et l'encre.
Je peins généralement des calligrammes.
Quelquefois, il s'agit, des citations d'autres auteurs, ecrivains, chanteurs, je fais feu de tous bois.
Mais de plus en plus, rédigeant soit mes différents ouvrages, soit mes chroniques, ou des articles pour mes sites internet, certaines punchline s'imposent alors, j'en fais des calligrammes, pour proposer des versions visuelles comme actes militants.
Artiviste je suis.
L’invention du mot, n’est pas de moi, et je n’ai pas l’auteur. Il devrait entrer dans le dictionnaire. J’écris un livre, sur le sujet, qui va s’appeler, « peintre du dimanche ».
Un chouillat provocateur, ça va sans dire, j’interroge là la raison ou les raisons qui justifient, qu’un jour, on décide de dessiner, de peindre, de monter sur scène, que sais je… Et comment, on arrive un jour, à avoir envie de montrer ce que l’on fait. J’en profite aussi, pour commenter la place que ce qui est artistique devrait occuper et occupe ou pas dans notre société, et plus encore aujourd’hui, par ces temps troublés. Oui, j’ai un peu tendance, comme on dit, à avoir ce qu’on appelle, « une grande gueule »…. Non seulement c’est vrai, mais surtout, je vois ça plus comme une qualité que comme un défaut, si j’observe le fait que souvent (toujours ?), c’est pour la bonne cause.
Je suis une artiste, qui s’intéresse à la politique…
« C’est grave, docteur » ?
Je considère, que l’Art a pour mission, au-delà du simple fait de nous divertir, d’être aussi un moyen d’expression, pour faire passer des idées, voir transmettre des messages.
Oui, j’ai cette prétention. Je comprends, qu’on puisse être artiste, et ne pas utiliser son Art, pour faire passer ses idées, c’est-à-dire, sous un angle militant.
On peut l’être, aussi, de façon autre. Mais moi, j’aime peindre, que voulez vous…On a dit de moi, dernièrement, que mon travail, de plus en plus, s’apparentait à du graf…. J’étais flattée.
Non, seulement, je suis flattée, mais ça signifie donc, que ce que je fais, est compris sous l’angle, où je le souhaite…Que demander de mieux ? Etre exposée, demandée, et potentiellement, me permette d’en vivre un minimum. Dernièrement, j’ai vu un jeune, se pointer direct, devant un de mes tableaux, celui sur la ceinture de fermes maraichères autour des agglomérations, et vite fait, le prendre en photo, et il a filé, sans aller voir le reste, avec la photo dans son portable… J’étais flattée !
Certains artistes, auraient été scandalisés, je suppose, relativement aux droits d’auteurs… C’est que ce qui m’importe le plus, réside il est vrai, dans le fait que l’idée circule, plus encore, que ça me rapporte de l’argent, il faut bien le reconnaitre.
Alors, oui, je revendique, d’être « artiviste », je le reconnais.
Dans le choix, de ce que j pose en calligramme, souvent, ce sont des maximes, dont je suis l’autrice, qui sont le fruit, de mon travail, d’autrice, dans mes livres. Ce sont souvent des synthèses de mes proches cheminements intérieurs.
Mais si je flashe sur celle d’un autre, ou d’une autre qui me parle, alors, je n’ai aucun problème à la mettre en image.
novembre 2024, je suis en train de terminer, un ouvrage, qui va s'appeler, "peintre du dimanche", qui raconte les deboires, de l'artiste que je suis....
Ca n'est pas que j'aime me plaindre, mais il est diffcille de devoir assumer d'être une artiste, quand on a plusieurs cordes à son arc, et qu'on doit bosser à promouvoir son travail, alors, vider mon sac, un peu, m'a fait du bien, et je l'espère, devrait faire du bien à d'autres aussi, par les problèmes que je soulève, et qui flirtent avec la philosophie, aussi, puisque ça parle de la démarche artistique, et de la place qu'elle devrait avoir dans nos vies personnelles.
La sortie est prévue, pour dans quelques mois, aux éditions nombre7, où sont deja, une bonne ppartie de ma bibliographie.
https://librairie.nombre7.fr/2067_francoise-niel-aubin