Découvrez le travail contemporain de GéHerd
Ayant commencé par la pratique de la photographie, avant de devenir peintre plasticien autodidacte, dans mon travail comme chez d’autres, la réalisation, l’œuvre en elle même n’est, tout comme la partie émergeante de l’iceberg, que la partie visible de ma créativité. La partie essentielle étant l’ensemble des éléments conscients et inconscients, le vécu et la personnalité de l’artiste qui ont conduit à l’idée, au concept, soumis par l’œuvre aux regards du public.
Cependant, à la question me demandant de définir ma démarche, il m’est bien difficile d’y répondre. Peut-être n’ai-je pas suffisamment de recul sur mon travail artistique ou bien tout simplement parce que la partie inconsciente de ma créativité est plus importante que la partie consciente rejoignant ainsi " le concept de l’inconscient comme source de l’Art ".
Personnellement, je ne souhaite pas analyser en profondeur ma démarche par peur de perdre une certaine spontanéité ( même si celle-ci ne transparaît pas forcément dans mes créations ), voire la part inconsciente de ma créativité en enfermant dans des règles trop rigides mon travail artistique. Si je devais malgré tout définir ma démarche, je me qualifierai comme un explorateur de l’Abstraction.
En ce qui me concerne, je pense que l’important dans une œuvre, et dans l’Art en général, est de ressentir et de faire ressentir des émotions, d’interpellé les sens esthétiques des personnes qui vont la regarder et ce, même si ce n’est pas forcément celles que l’artiste a voulu transmettre.
Pour conclure, travaillant dans le domaine de la non représentativité, je ferais mienne la réponse que Pierre SOULAGES donne lorsqu’on lui pose la question : « qu’avez vous voulu représenter ? » et qui est : « Je ne dépeins pas, je peins ! ».