Technique
La peinture : art intemporel…
Un des sept arts, la peinture fait penser de facto aux tableaux exposés dans les plus prestigieux musées, à l’instar de la Joconde de Léonard de Vinci. Or, elle est une forme d’art intemporelle qui a su remarquablement traverser les époques, aussi bien avant Jésus-Christ que la Préhistoire, l’Antiquité, le Moyen-Âge ou la Renaissance. Si être peintre n’avait rien de gratifiant, aujourd’hui sa démocratisation a fait des petits peintres de l’ombre des artistesprotagonistes de la société. Peinture à l’huile, acrylique, aquarelle, pastelle ou technique mixte, la peinture subjugue sous toutes ses formes.
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Description
ADRIENNE JALBERT et LES SPHERES
Adrienne Jalbert expose à Tokyo, New York, La Valette, Palm Beach, Vienne, Londres… Elle est représentée dans de nombreux musées comme dans les collections particulières ou des sièges de grands sociétés internationales. Sa grande « Sphère de la Prospérité » a ouvert l’Année de la Chine sur les Champs Elysées,
Les sphères d’Adrienne Jalbert ont ce coté énigmatique et apparemment serein de leurs sœurs de l’espace. Leur coté aérien convient au sujet. L’apparence masque la force, l’énergie enfermée, le feu intérieur. Le maillage de nœuds de métal qui définit la forme cache l’agressivité des matériaux, et comprime la matière qui ne demande qu’a exploser. La tension appliquée aux liens extérieurs capture les énergies internes et domine les forces anthropiques. ( communiqué de presse galerie L'Oeil et la Main, Paris)
Les Sphères d’Adrienne Jalbert
L’artiste Adrienne Jalbert crée, invente, élabore ses oeuvres et les place en événements dans le monde.
Sa picturalisation - La Caverne Italienne, Les Oiseaux au Ciel du Nord, Colour World Sea - tantôt volante,
tantôt fulgurante, expose une inquiétante personalité artistique. Mondialement connue et réputée par la
multitude de ses oeuvres qui sont aux plus prestigieuses galeries et institutions de la planète, l’artiste
exprime un mode personnel actif, fruit de recherches de formes et techniques. En sa pleine phase des
Sphères, Adrienne Jalbert les élabore à partir de matériaux bien plus lourds qu’ils ne semblent être, et
on les voit pourtant fluer dans l’espace.
Sphères, symbole de totalité, comme dans un rotundus alchimique, lequel dans son unicité, part vers
l’infini. La sphère est pour Platon l’image de totalité et perfection, tandis que pour Léonard de Vinci elle
configure les éléments mêlés les uns aux autres; la sphère d’eau se mêle à la terre avec ses roches
angulaires, concavités, vallées et montagnes. Dans des sphères transparentes demeurent des couples
d’amants dans l’oeuvre Jardin des Délices, de Bosch.
Pour le philosophe contemporain Peter Sloterdijk, la sphère première renvoie à la clôture du ventre, alors
que les sphères mousseuses révèlent le chemin qui fit la monosphère devenir mousse dépourvue de
centre, éphémère et vaporeuse.
Les Sphères d’Adrienne Jalbert, de diamètres très variés, en fil de fer peint, laiton, cuivre émaillé, se
trouvent dans des lieux très divers, jardins, rues, auprès de monuments, voire des installations au sein
d’institutions religieuses/ patrimoniales telles La Madeleine et y ouvrent leur propre monde, tout en habitant
le monde. Il existe la matière, la “chose” qui révèle le projet intellectuel de l’artiste. La forme incarne la
matière et proclame l'ek-estasis, dans un profond engagement avec tout son entourage.
Devant son tableau-sculpture La Sirène, on perçoit une préméditation chez Adrienne de la ligne de courbure
pour la masse de l’objet. Les Sphères s’installent pour dévouer, glorifier et consacrer au monde, créent la
spatialité, incorporent les lieux, réunissent l’entourage et habitent le monde. Elles sont clairement epoquales.
Les Sphères d’Adrienne Jalbert fluent dans l’espace et semblent vouloir atteindre l’univers, ou les univers
dyamiques de l’espace-temps cosmique où elles vivront.
Oh! Admirable monde nouveau des Sphères, avec ou sans perles ni or,
d’où proviennent de merveilleuses créatures.
Neide Marcondes 01/2010
Professeur à l’Université de l’État de Sao Paulo (UNESP), Brésil
Membre de l’Association Internationale des Critiques d’Art (AICA)
Texte traduit du portugais par Fabio Luz