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L'ANNUAIRE OFFICIEL DES ARTISTES CONTEMPORAINS
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Jan Pincemaille
ARTISTE EMERGENT(E)
Artiste Photographe
Jan Pincemaille

Qui suis-je ?

 

Je suis Jan PINCEMAILLE, je suis un poète photosensible au monde qui m’entoure, je créer de la photopoésie. Je suis peintre numérique.

Je fais imprimer mes photos comme s’il s’agissait de tableaux de peinture. Je conçois mon travail de photographe comme un artiste-peintre pourrait le faire avec des pinceaux et des pigments sur sa toile. Je suis photographe amateur.

 

Étymologique le mot l’amateur, au sens noble du terme est : « celui qui aime », celui qui s’intéresse, qui est curieux, qui pratique une activité, étant guidé par le plaisir. Et c’est exactement mon cas, et je m’amuse comme un enfant qui se prend au sérieux. Depuis 2015, j’ai réalisé une quarantaine d’exposition en France et à l’étranger (dans des musées, des bars, des forêts ou des galeries)

 

 

 

 

 

Comment je fais ?

 

Je travaille à l’intuition, je photographie presque toujours position en macro, sans trépied. Je réalise mes explorations photographiques dans des friches industrielles, dans les villes (je pratique l’Urbex), dans ces musées, comme dans la nature. Toujours, je suis à l’affut, des traces du temps sur la matière. En effet, je souhaite donner sens à l’œuvre du temps.

 

Mon terrain de jeu de prédilection est le rustart. En effet, la rouille est une matière vivante, mais dans l’inconscient collective, elle s’affiche comme l’emblème de la décadence, elle est vue comme étant malfaisante, voire maladive. Grâce à des jeux de lumière, de couleurs, je parviens à mettre en relief des univers d’elle, aussi fantastiques que poétiques.

 

Dans mes expéditions, je pars souvent en solitaire, en curieux, je scrute les détails. Et j’ai l’œil perçant, il s’est aiguisé au fil des années. Ainsi, je m’approche le plus possible de la matière, de sa texture. Je m’appuie sur la lumière. Elle embellit toujours les sujets qu’elle éclaire. Et avant mes sujets en photo, je recherche leur consentement. Une fois la photo prise, je les remercie pour leur coopération. En m’approchant, j’entre dans une grande proximité avec eux, une sorte d’intimité.

 

Je recherche à révéler ce que j’appelle l'architexture. Architexture est un mot valise que j’ai inventé et qui joue avec la sonorité des mots et qui englobe deux notions en une. Ici, le terme de « architecture » et celui de la « texture ». Mon travail se trouve dans le montage visuel de texture de l’objet photographié en concept architectural esthétisant. L’objet abstrait devient structuration. L’abstrait de la texture se mue en une forme nouvelle d’architecture. C’est celle des imaginaires et du subjective.

 

Que ce soit avec la rouille, le plastique, le salpêtre, le givre ou les nuages, j'entre dans la matière avec l’art et la manière. Et par cette approche, par ces fragments, ces détails, ces fractales, je fais apparaître des personnages, des paysages…comme autant d’autres mondes possibles. Personnellement, je pense que Dieu se cache dans les détails. Et ainsi je vais à Sa recherche dans l’infiniment petit. Dans ce microcosme, la lumière relève ce qui est caché. Mon appareil photo est une sorte de microscope. Avec lui, je réalise un véritable un tour de magie, je passe de l’invisible au visible. Mes curseurs, sans être chimiques, me servent de révélateurs. C’est de l’alchimie.

 

 

Chacun peut donc s’approprier l’œuvre et y projeter ces propres interprétations. En ce sens l’œuvre m’échappe, elle appartient à celui ou à celle qui la regarde, qui la déchiffre et lui donne son sens. C’est un fabuleux cadeau pour un exposant, que d’observer un spectateur s’approprier une œuvre.

Démarche artistique

Mon travail est une recherche… je souhaite donner sens à l’œuvre du temps.

 

Là où l’on ne voit qu’un mur abîmé, craquelures de rouille ou strates de salpêtre, s’ouvre pour moi tout un univers.

 

Je recueille des fragments du monde et capte l’architexture de sa texture ; une réalité nouvelle, la beauté d’une peinture rêvée et qui vient transfigurer le monde brut.

 

J’apprécie de saisir la nature toute simple dans ses reflets, ses transparences, sa luminance. Ce sont des ramures, de fines lamelles qui semblent s’élancer vers le ciel.

 

J'adore recréer la réalité avec l’œil neuf du poète qui voit ce que le monde ne voit plus. Dans cet état d’esprit, je m’attèle à transcender la noirceur en beauté lumineuse. Dans mon travail photographique, les aplats deviennent profonds, mes sujets semblent être en suspension, en mouvement. Ils deviennent vivants, vibrants.

 

Grâce à des logiciels assez puissants, je malaxe l’image, la triturant et lissant ses pixels. Je ne touche pas à la structure même de l’image, mais je pousse les curseurs à l’extrême. Ainsi, je joue avec les tonalités, la saturation, la luminance, l’opacité, les températures, les noirs et blancs, les couleurs, les contrastes, la netteté…La palette des outils très vaste, j’utilise à souhait : les pinceaux numériques, les gommes, les déformations géométriques, les renversements d’images, les filtres…En deux mots, il s’agit d’alchimie numérique !

 

Depuis 2015, j’ai réalisé une quarantaine d’expositions en France et à l’étranger (dans des musées, des bars, des forêts ou des galeries).

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Dates clés
2020
50 expositions

Le travail artistique de Jan Pincemaille

Œuvres nouvellement ajoutées

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