Découvrez le travail contemporain de JARIKU
SITE INTERNET: https://www.jariku.fr/
JARIKU, signifie Pélican en langue caribéenne, c’est le symbole d’un oiseau à l’aise dans les airs,
sur terre ou dans l’eau. Né en 1989 en France, il commence le dessin à l’âge de huit ans à l’école Municipale Fernand Bourguignon de Lens dans les Hauts de France. Il est initié à la peinture à l’huile par une artiste locale, Gabrielle Palaszc.
Au lycée, il développe un caractère engagée avec des projets artistiques, sociaux, syndicaux et religieux.
Il grandit au milieu du monde des antiquaires et des brocanteurs, tout en étant proche de la culture Hip-Hop.
Il intègre l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2008, au sein de l’atelier du peintre Dominique Gauthier, puis évolue aussi dans l’atelier modelage du sculpteur Patrice Alexandre. Son chemin à l’ENSBA est jalonné
de nombreuses performances dans des lieux publics ainsi qu’au sein d’un atelier collectif qui reçoit les conseils de l’artiste performeuse Tania Bruguera.
Il médite et oeuvre d’abord la création d’un Social Art, s’intéresse aux artistes qui interviennent
dans le domaine du relationnel et dont l’oeuvre est autant humaine que formelle; ceux dont la démarche questionne notre structure politique et le lien entre corps et esprit lui semble ouvrir des portes, notamment des artistes comme «Anna Halprin, Gianni Moti, Piotr Pavlenski...». Il aime aussi les oeuvres plus classique comme celle d’Edouard Manet, Camille Claudel, Michel-Ange ainsi que celle des collègues de la génération toute proche comme Andy Goldsworthy, Banksy ou Julien Beneyton.
Entre 2011 et 2015, il monte au sein des Beaux-Arts le collectif Degré 7 avec d’autres artistes. Ils oeuvrent pendant cinq ans autour de la notion de l’argile et du bois comme liant et lien inter-culturel, en particulier en Amazonie française
et dans la région de Paris. Il réalise un post-diplôme à travers une résidence Madagasacar, au sein du projet
«Et In Libertalia Ego» créé avec Matthieu Briand avec la Maison Rouge. En 2014, il expose sa peinture et son ouvrage de performance sur Paris.En plus de son ouvrage artistique, il évolue aussi pendant ces années dans le milieu culturel parisien notamment en tant qu’assistant d’Orlan, animateur-conférencier du Centre Pompidou et médiateur du Palais de Tokyo.
En 2015, je renoue avec mon amour de la culture judéo-chrétienne et participe aux réunions et au projet d’exposition d’ABA, l’Aumonerie des Beaux-Arts.Il fait évolué son Social Art en Art consacré. C’est bien cette force invisible
qui pousse les hommes à faire le bien, cet Amour qui nous unit, cette puissance spirituelle qu’il valorise au coeur de son art. Il voyage ensuite une nouvelle fois en Guyane après une longue démarche d’enquête historique et politique,
il effectue la performance-rituelle La danse des égos sur Cayenne.
En 2016, il déploie une série de sculptures et de peintures évoquant les mythes dans lequel morceaux d‘antiquités, fossiles, pierres précieuses et plumes côtoient le recyclage et le Graffiti. Il milite pour la protection de la Guyane depuis l’hexagone, s’approche de la J.A.G (=Jeunesse Autochtone de Guyane) et intervient en conférence sur Paris pour dénoncer le projet «Montagne d’or». Jariku est bien connu comme fervent militant pour la sauvegarde de l’Amazonie française.
En 2017, il décide de sortir définitivement du moule «artiste contemporain» pour s’inscrire dans l’Art Spirituel.
La recherche du Beau écarté par la pensée contemporaine vient se rappeler à lui;
Il intègre l’Institut Européen des Arts Céramiques en 2018 et reçois le certificat de Créateur en arts Céramiques
avec les félicitations du jury, son oeuvre pleine de beauté et d’harmonie fait un grand écho en France.
L’artiste fait naître son rêve dans la réalité: JARIKU Les Ateliers.
En 2019, il décide d’oeuvrer à la création de ponts entre la culture Judéo-Chrétienne et la culture Amazonienne.
Il oeuvre plusieurs années à créer une série de peinture, pochoirs et performance en Guyane.
Son militantisme pour l’amélioration des structures culturelles porte des bons fruits avec le redémarrage
du chantier de la Maison des Cultures et des Mémoires Guyanaises.
En 2022, il commence un ouvrage de portrait à l’huile de chanteurs gospels et danseurs Hip-Hops.
Il crée des oeuvres où la peinture à l’huile, l’histoire classique et le graffiti se rencontre au profit d’une beauté
et d’un style plein de vie.
Aujourd’hui, il déploie un ouvrage où la grande Histoire de la peinture classique et la culture Hip-Hop offrent
à voir des chefs d’oeuvres uniques et plein de bon goût.
L'AGAPÉ:
Au commencement de cette Agapé qui a déjà commencé, une forte volonté d’unité culturelle et artistique au sein des ateliers que nous menons. Pour être simple et direct, nous avons la belle ambition de faire fructifier
un style unique qui se caractérise grâce à sa possibilité d’unir l’improbable et l’inédit, pour créer le possible.
Il y a maintenant de nombreuses années que mon parcours individuel et collectif témoigne d’un appel à créer
de la véritable nouveauté. J’ai oeuvré grâce à l’esthétique relationnelle, dans l’activisme via la performance,
avec la conception d’oeuvres qui soignent, et, qui convoquent l’unité de communautés très différentes.
Une conception qui invite des sphères culturelles éloignées à fusionner en un centre fertile.
Une harmonie élevant l’universalité d’un beau vivifiant pour bien débuter ce monde nouveau.
Après avoir exploré les cultures d’Amazonie française avec plus d’intensité, je reviens dans ma région
de naissance, les Hauts de France. Plein de tonus et de vitalité, je souhaitais agrandir plus encore les champs
techniques et thématiques ouvertes au grès de ce voyage que nous nommons destin.
La quintessence de mon oeuvre est toujours celle de l’unification, dans les techniques ou dans les inspirations,
avec une force qui transcende les époques ou les styles. Je trouve une subtilité des plus précieuses à unir
des cultures différentes qui gagnent à mieux se contempler; comme une ronde des peuples.
J’ai oeuvré à la rencontre entre les cultures traditionnelles des Kali’na de Guyane avec l’art dit «contemporain».
Créer un lieu d’ouvrage commun où la culture Hip-Hop rencontrais la culture des neg-marrons Saamakas.
J’ai ouvert un foyer créatif prospère l’art du grès et de la porcelaine avec celui du ciment et du lettrage graffiti. Jour aprés jour, je fais grandir une douce valse entre l’art du tag et la noblesse de la peinture à l’huile.
Agapé, c’est un chemin pour faire fleurir mes découvertes, ces champs créatifs qui sont plus précis chaque jour.
L’agapé étant l’amour le plus élevé que peuvent développer les êtres humains, ce qui élève l’essence de ce qui fait que nous sommes plus que des machines ou des animaux, la possible incarnation du plus haut registre céleste.
Mais c’est aussi un repas généreux et pleins de mets délicieux avec de nombreux invités, une fête.
La création d’oeuvres dessinées, peintes, sculptées, modelées, graffées, découpées où l’émanation solaire
d’une fusion entre différentes parties de notre civilisation, un acte qui engendre une lumière et une chaleur
poétique et suave dont les effluves visuelles créent en nous, le bonheur.
Agapé, c’est la force des cultures qui émanent du peuple avec l’héritage canonique et stylistique des Beaux-Arts.
Jariku.