Découvrez le travail contemporain de Jean-Charles Millepied
QUELQUES TRACES D’UN PARCOURS…
École des Beaux-Arts de Bordeaux
2006 Premier Prix à la Biennale de CESTAS-France
2009 Première sélection au Salon d'Automne Paris
A participé à de nombreuses expositions au sein du Salon d’Automne International dont il a été le secrétaire général adjoint (Israël, Moscou, Sfax, Tunis, Tokyo, Le Caire, Sarria)
Depuis 2005, il a participé à plus de 120 expositions collectives ou individuelles en France et à l’étranger (Inde-Koweït-Tunisie-Maroc-Égypte-USA-Grande Bretagne-Suède-Belgique-Suisse-Espagne-Italie-Russie-Israël-Japon)
2013 Musée Georges de Sonneville à GRADIGNAN France Solo Show avec 80 tableaux présentés
Plusieurs participations au Salon des Réalités Nouvelles PARIS
2014 Premier prix peinture au Salon des Beaux-Arts de Garches
Depuis 2015 invité régulièrement à l’étranger dans le cadre d’expositions et de Symposiums Internationaux notamment au Koweït, Égypte, Inde, Maroc Suède, Espagne, Italie, Tunisie, USA
2018 Premier prix du Symposium international des Îles Paul Ricard
Récemment en 2O24 avec une exposition de groupe dans la ville de Murano-Venise au PARDÈS Centre de Recherche sur l’Art Contemporain
Depuis 2020 il va travailler l’hiver dans son atelier à Santa Barbara de Samanà, en République Dominicaine.
Description de ma démarche et de mon approche artistique
« Je m’efforce d’adopter une approche gestuelle et spontanée tout en maintenant une organisation réfléchie des couleurs et des formes.
Pour autant qu’on y soit réceptif, l’expressionnisme abstrait peut vous amener dans les coins les plus intimes de votre individu. Mais pour cela, il faut avoir la capacité de lâcher prise, de s’abandonner, de se livrer au monde du sensible. L’affectivité prend le dessus sans cesse. Elle vous amène à vous transcender.
J’attache une importance particulière à la composition, à la sonorité des couleurs.
Quand je peins, je m'appuie sur une démarche instinctive permettant à chaque tableau d'exprimer des sentiments ou des idées abstraites sans barrière de forme.
L'observation doit pouvoir amener à se concentrer sur l'impact visuel et émotionnel pour amener le regardeur à retrouver sa capacité à rêver »
Quelles sont mes principales sources d’inspiration ?
« Je pratique la peinture abstraite. Je m'associe pleinement au mouvement des expressionnistes abstraits qui a émergé après-guerre aux États Unis avec ses précurseurs Jackson Pollock, Cy Twombly, Willem de Kooning, Joan Michell, Kline et en Europe avec l'abstraction lyrique avec Georges Mathieu en France, Tapies en Espagne ...
L’inspiration est pour moi essentiellement dépendante de l’état mental ou émotionnel dans lequel je me trouve au moment où je souhaite travailler. Bien évidemment, l’environnement dans lequel je peins influence aussi mon travail, dans la mesure où je suis souvent à l’étranger »
Le dénominateur commun à tout mon travail est que le processus de création ne s'enclenche que si je suis dans un état de joie et de bien-être total. Rien ne doit venir parasiter mon esprit. Je suis incapable de peindre dans des moments de tristesse ou de mal être.
L’inspiration vient d’elle-même dès lors que ces critères sont présents.
Quelles sont les thématiques ou questions abordées dans mon travail ?
« Je n’ai pas de pas de thématique particulière au sens propre du mot.
Un choix de couleur pour démarrer, un ou deux gestes instinctifs et le processus de création prend forme.
La base fondamentale de l’abstraction étant de s’exprimer sous l’impulsion de ses sentiments et ressentis du moment en utilisant les couleurs et les formes. La couleur étant un des éléments essentiels pour exprimer ses idées et ses émotions »
Description de mon processus créatif : comment passe-t-on de l’idée à l’œuvre finale ?
« Les recherches abstraites sont issues du quotidien et des émotions du moment.
Comme beaucoup d’artistes, il y a un côté aléatoire, alchimique qui m’échappe totalement dans la création. L’énergie et l’enthousiasme s’essoufflent souvent. On est désorienté, perdu, découragé. Et puis l’accident vient souvent relancer la machine. Au bout de cet engagement qui peut prendre la forme d’un véritable combat, j’espère aboutir à une harmonie, comme une composition musicale où toutes les nuances et tous les rythmes sont permis. Le processus de destruction-reconstruction aboutissant non pas à un résultat souhaité, mais plutôt à une émotion désirée et enfin révélée. Une fois que je juge qu'il est temps d'arrêter d'intervenir je m'efforce de prendre de la distance et je ne peux m'empêcher de penser que tout cela n’est que le fruit du hasard »