Découvrez le travail contemporain de Jean-jacques MASSOU

Je suis né le 3 juillet 1957 à Pau (Pyrénées-Atlantiques) et j'ai passé la plus grande partie de mon adolescence dans les Hautes-Pyrénées où j'ai fait toutes mes études secondaires. A cette époque-là je ne m'intéressais pas encore vraiment à la photographie. C'est pendant mes études universitaires d'anglais au début des années 80 que progressivement j'ai été attiré par l'image et sa construction. Un peu plus tard, à l'âge de 28 ans, j'ai vraiment commencé à faire beaucoup de photos après avoir fait l'acquisition de mon premier appareil réflex argentique, un PENTAX ME SUPER avec deux objectifs PENTAX, 50 mm et 80-200 mm. J'ai immédiatement été conquis par la grande différence de qualité d'image face à mon tout premier appareil basique de type "instamatic" et c'est cela qui m'a encouragé à essayer de perfectionner ma maîtrise de la technique photo. Après avoir fait quelques pellicules couleurs, je me suis vite tourné vers la diapositive qui me permettait de continuer à faire beaucoup de clichés à un moindre coût grâce au prix réduit du développement.

Depuis 1985 j'ai possédé plusieurs autres appareils réflex qui m'ont tous apporté beaucoup de possibilités et de satisfaction : NIKON F3, NIKON F90, CANON FTQL (années 60), CANON EOS 10, CANON POWERSHOT G5, NIKON D70, NIKON D90, NIKON D7000 et actuellement je possède un NIKON D600, mais aussi un NIKON F100 et un NIKON F5. 

Vers la fin des années 90 mon parcours photographique d'autodidacte est aussi passé par l’expérience du laboratoire noir et blanc et j’ai été membre du club photo “Vues du Bessin” de 1998 à 2006. C'est l'invasion récente du numérique qui m'a amené à pratiquer le noir et blanc de façon plus irrégulière ces 15 dernières années, mais il n'y a rien de tel que la magie du laboratoire pour vous donner la satisfaction d'avoir quasiment tout fait vous même dans la création de votre photo.

La photographie est à mon sens le meilleur moyen de révéler dans le monde - et de
fixer définitivement - tout ce qui est trop furtif pour que notre œil ait le temps de le
saisir. C'est aussi le moyen de faire ressortir les qualités esthétiques de tout ce qui
nous entoure surtout quand celles-ci sont à peine perceptibles ou trop éphémères.
Dans le viseur de mon appareil, mon œil s’efforce de trouver tout ce qui peut flatter
et séduire le regard dans la composition des paysages, dans l’harmonie et la poésie
des couleurs, dans le graphisme et la beauté des formes. Ma quête photographique
ressemble à une chasse au trésor dans laquelle un cliché réussi serait une pépite
d’or et ce désir de me rapprocher de la perfection m’anime comme une soif
permanente et inaltérable.
Dans la 2ème moitié de cette longue expérience photographique j’ai été attiré par les
nombreuses possibilités offertes par le numérique pour franchir la mince frontière qui
sépare la photographie de la peinture. J’ai donc exploité différents logiciels de
peinture pour transformer mes meilleurs clichés en tableaux en essayant d’imiter
certains styles classiques ou modernes. Si cette “technique mixte” n’apporte pas
toujours un résultat à la hauteur de mes attentes, certaines réalisations sont au
contraire très agréables à regarder et font presque oublier la photographie d’origine.