Découvrez le travail contemporain de David LEGER
Je suis sculpteur.
Guidé par mon père, à l’âge de 16 ans, je découvre chez les Compagnons du tour de
France le métier de tailleur de pierre.
Très tôt je parcours les chantiers de conservation et de restauration consacrés aux
monuments historiques. Durant 11 années je me perfectionne dans le domaine de la pierre, à
l’école St Lambert à Paris pour obtenir mon C.A.P. et mon B.P.M.H., puis aussi à Felletin
dans la Creuse pour mon BAC. Professionnel Art de la Pierre. J’ai aussi intervenu sur les
chantiers de restauration à Paris sur Notre Dame et sur le Pont Neuf, à Amiens sur sa
cathédrale, à Abbeville sur sa basilique, à Caen pour le cloître de l’Abbaye aux Hommes, à
Tours pour la cathédrale St Gatien et à Montbrison dans diverses églises locales.
Une fois mes missions accomplies, je me retrouvais prêt à affronter la vie active mais je
sentais en moi un manque artistique de mon travail. Je trouvais que la restauration des
monuments historiques dans le domaine de la taille de pierre ne me donnait pas assez de
satisfaction sur ce coté artistique du métier.
Une longue période de recherche m’a servi pour me décider finalement à me rendre à la
Mecque des sculpteurs de marbre, « Carrara ». Là, je découvre le marbre extrait des
montagnes voisines mais aussi les ateliers, les sculpteurs travaillant des pièces uniques en
marbre de tous styles.
J’apprends à étudier, à travailler le marbre statuaire, à communier avec cette matière et
parfais ma technique aux cotés de nombreux maîtres, entre-autres le professeur de sculpture
Fabrizio Lorenzani, Andrea Barsi maître fondeur, M. Toufik maître staffeur. Je poursuis
finalement mes études à l’Académie des Beaux Arts de Carrara dont j’obtiens le diplôme.
Le retour en France se détermine avec des nouvelles idées et une nouvelle direction
professionnelle pour créer mon entreprise dans le domaine de la sculpture et continuer ma
production d’oeuvres artistiques.
Elle sera toujours dans la recherche de la vitalité et du contraste.
Je m’interroge à propos de la déclinaison voluptueuse des ombres et des lumières, qui donne
le rythme à la sculpture toute entière.
Je recherche quelque chose de mouvant, une certaine légèreté dans la forme, une certaine
vitalité.
Ma création repose sur l’observation du monde actuel, sur ma vie et surtout sur les
sensations que m’apporte la nature. Ces sensations « énergies » se diffusent à travers mon être
et permettent de contenir une force. C’est cette force qui façonne mon oeuvre, réceptacle alors
de tous les imaginaires. En y pénétrant, elle éveille le coeur aux sentiments et aux émotions.
Les « imaginaires » s’expriment par des formes simples et provocatrices. Ils créent ainsi un
concept. Celui-ci provoque le sentiment, positionne le spectateur face à une émotion qui est la
leur.