Découvrez le travail contemporain de Marie-Laure Sorbac

Pendant vingt ans en France, les mots sont ses images. 

Inventer, mettre en scène , faire parler, les plumes qui courent sur le papier sont les créations inconscientes de ses pulsions. 

Et puis New York, un cadre se dessine, ateliers d’écriture, ateliers photo, Marie Laure Sorbac obtient un diplôme de photojournalisme. 

Se pose soudain le sujet de l’identité : anglaise, française? 

Écrivaine ou photographe?

Femme? Quelle femme? 

Elle interroge le dualisme de la perception et de la représentation.

Elle déclenche une série d'autoportraits. 

Elle vise les couples,

Elle parle du corps;

Elle documente son époque.

Ses images sont des mots que l’on pose sur une plage, des images. 

Aujourd'hui , Marie Laure Sorbac habite près de Toulouse et se consacre à mettre en lumière plus de trente ans de photographie argentique et numérique en valeur pour présenter "ses photos qui nous parlent". 

Avec un Rolleiflex un peu cabossé, sans cellule et au viseur au verre un peu dépoli, Marie Laure Sorbac a commencé à photographier dans les rues de New York. Et puis elle s'est modernisée  en achetant d'occasion un Yashica Mat 124G  à  la cellule incorporée. 

Elle voit en 6X6. Avec ces appareils, la prise de vue se fait le regard vers le bas au contraire d’un 24X36, le visage n’est  jamais caché. Ainsi, souvent,  les sujet s'intéressent, et s’interrogent sur la faisabilité d’images avec du matériel si démodé.  

“Through the looking glass”, de l’autre côté du miroir, Marie Laure Sorbac  réponds, explique.  L’échange lui permet de maintenir  le naturel, l’instant, elle est là, n'est pas là et tout en maintenant le dialogue elle fait parler ses photos. 

Sa pratique photographique, ne court pas après le matériel, les objectifs,  elle s’intéresse à l'autre, à saisir des fractions de secondes à les révéler aux spectateurs et lui permettre de s’interroger à son tour sur ce qu’il voit.

Aujourd’hui,elle travaille avec un  Ricoh GRII, formaté en 1X1,et  photographie toujours à visage découvert.

L'objectif : rendre manifeste l’inconscient, coucher sur papier 'l'image de l'esprit'

Elle dialogue avec Lisette Model, Diane Arbus, Robert Frank,Duane Michals, Man Ray, Hans Bellmer, Viviane Sassen… tout est prétexte pour parler de :  construction mentale et physique.