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L'ANNUAIRE OFFICIEL DES ARTISTES CRÉÉ
PAR DES ARTISTES, POUR TOUS LES ARTISTES !
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MKM
ARTISTE EMERGENT(E)
Saint-Quay-Portrieux / France
Artiste Peintre
MKM

Né en 1958 à Neauphle le Château, région parisienne dans une famille
ouvrière, un père occupé par son travail qui impliquait beaucoup de
déplacements, son engagement comme conseiller municipal, son
engagement comme président d’un club de foot que je haïssais.
une mère femme de ménage dans les grandes maisons bourgeoises ou je l’accompagnais quand je n’étais pas à lécole,garde d’enfants et femme  àtout faire à la maison.
moi la dedans je dis enfance plutôt heureuse protégé avec un amour
maternel plutôt sain mais une mère angoissée quand meme, une peur detout .dévalorisation d’elle même , une soumission d'époque à l’homme
qui décide, qui se fait servir , le cliché qui n’en était pas un du coup.
Arrive, entre 8 ans et 11 ans l’effraction- le frère- qui ne l’est plus.
Un travail énorme mais une reconstruction assez facile somme toute car a l'époque comme disait Jeanne Moreau
“Homosexuel, hétérosexuel ca n’existe pas on est sexuel ou pas”
La rencontre très jeune avec la mort et ce besoin naturel
d’accompagnement , mon neveu de 11 ans mort d’une leucémie, mon
ami stéphane 18 ans mort d’un accident de moto et mon frere de coeur
Olivier mort a 23 ans d’un avc.
des morts de trop, anormales.
j’en viens à la culture , celle que j’ai connu c'était l’horrible accordéon du bal musette le dimanche matin voilà d'où je viens d'où je pars .
e pars a seize ans avec ma prof de francais (sa première année dans l'éducation.
j’ai une relation avec ma prof de francais a 15 ans
avec elle je lis.j’apprends l’Amour elle nous fait travailler le rouge
et le noir , la motocyclette et un livre feministe tres engagé.
ca commence.
je rencontre dans les années 1974 1984 cette dizaine
d’insouciance tellement de choses.
une sexualité totalement débridée Théorème de Pasolini sans
le père pour de vrai et un couple que je n’aime pas appeler de
substitution mais de rencontre salvatrice
ma prof de dessin avec qui j’ai une relation aussi pendant
plusieurs années et son mari Paul et là je rentre dans un milieu
intellectuel et une bourgeoisie de gauche et oui !
ils me prennent sous leurs ailes, quelque part ils ont peur pour moi
Lui un grand amoureux de la littérature allemande et alentours
Hesse, Rilke, Goethe, Zweig la liste est longue , les romans
d’apprentissage comme Narcisse et Goldmund, ils me font
connaître le plus beau de cette époque , les plus grands pianistes,
les plus grands chefs d’orchestre, les plus grandes cantatrices, les
peintres de la renaissance Italienne jusqu'à Bacon ..les plus
grands chorégraphes Béjart et Pina Bausch parmi d’autres et moi
à chaque découverte je pleure, je pleure en 81sur le ballet Béjart ,
sur jessye norman, sur les quatre derniers lieders, sur la mort
d'isolde je découvre tant et tant de choses qui sont enfin moi.
pour ce que je suis, pour ce que je vais devenir
ils m'emmènent sur les traces de louis 2 de bavière, sur Visconti
sur fellini, sur bergman …….., il y a chaque fois un déclic un peu
mortifère lié je pense a ce que j’ai perdu Rilke relié a visconti et
mort a venise et cette phrase que j’ai fait mienne de la première
elégie de Duino
“Car le beau n'est rien d'autre que le commencement du
terrible , tout ange est terrible
la peinture commence sur le terrible avec l'expressionnisme qui
comme mouvement m'attire énormément car au delà des de
défigurations il ya l’histoire a venir …
moi mes deux rencontres naturelles sans interventions qui me
suivent qui sont en moi c’est Duras et Barbara, Duras je l’ai
rencontré beaucoup a Neauphle la ou elle habitait quand elle
n'était pas rue st benoit , j’ai tout lu ,j’aime tant son écriture ses
ponctuations sa folie…
Barbara c’est plus de 100 concerts et quelques entrevues très
courtes 1978 l'Olympia jusqu’au dernier concert en 1993
elle meurt a 67 ans ,un lundi 24 novembre au meme moment mon
père de 67 ans meurt dans mes bras en soins palliatifs
j’appelle ma mère et je lui dis c'était beau
ils sont nés la meme année et morts le meme jour
a l’enterrement de Barbara pendant l’enterrement de mon père j’y
envoie mon meilleur ami
rien n’est hasard ,il y a des liens entre toutes ces rencontres .
et puis il y Naples et Capri deux beautés opposées ou je me vis .
j’ai envie d’ouvrir une parenthèse sur un moment magique un peu
au dessus de la villa Malaparte où il avait une terrasse d’une
simplicité extrême face a la mer et une ancienne cantatrice et des
pâtes merveilleuses et des airs d'opéra dan cette nature la aussi
ca fait pleurer.
le beauté et la mort sont dans l’art, la littérature, la peinture, la
musique les pierres le délabrement de Naples juste comme
exemple et la beauté des autres et la mienne ce n’est pas une
mise en avant mais plutôt une mise en abîme
le trouble de l’homme mourant devant tadzio , la beauté peut être
un handicap , vous attirez trop , vous cédez trop il faut se calmer .
Le cinéma avant la peinture a été mon moteur , j’ai été fou de
cinéma je suis encore mais la création n’est plus à un tel rendez
vous que les années 50 jusqu'aux années 1980
je note et je notais chaque film que je vois que je voyais
j’ai le souvenir de "l'intendant sansho”,des Fassbinder jusqu’aux
ailes du désir , aujourd’hui on a quand quand même Xavier Dolan
et Almodovar et le cinéma asiatique et quelques autres
l'expressionnisme s’en va un peu pour aller vers l’abstrait et je m’y
retrouve aussi .
puis j’aborde le surréalisme au fond qui ne me touche pas tant que
cela jusqu’ a rencontrer ceux qui deviennent donc très jeunes mes
icônes Segal Kienholz, Beuys, Antoni Tapies et Soulages
le mouvement dadaïste m’inspire.
la encore on fait des liens, le noir couleur de lumière.
je peins assez tard en fait il y plus de 20 ans seulement avant
j’avais le besoin d’apprendre d'être spectateur , les yeux
écarquillés.
Maintenant depuis quelques années j’ai souvent les yeux
écarquillés pour trouver dans la nature , autour d’une poubelle bref
partout je regarde pour voir le carton, le bois, l’ardoise qui me parle
déjà ,j’entrevois parce que il y a telles ou telles tâches, tels ou tels
traits la possibilité urgente de créer. je vois déjà.
il est extrêmement rare que je parte du blanc
Tout est récup, jamais le bon format, l'encadrement quand ce n’est
pas possible financièrement c’est Emmaüs.
vous trouverez des choses non finies, mal encadrées il y a a coté
une merveilleuse encadreuse , je dois dire que je suis, quand j’y
suis, dans l’urgence mon atelier est rempli de choses , de
morceaux de toutes matières, de boites que je décortique, je ne
suis pas soigneux pire je malmène , j’encadre avant que ce ne soit
sec, je passe sous l’eau un tableau inachevée dans le sens qu’il
n’est pas équilibré, je déchire, je refais jusqu’au moment ou je
stoppe mais il y a toujours dans ma tête une possibilité de changer
dés fois on me dit “n’y touches plus” J’écoute souvent.
en 2018 j’ai fait une expo dans mon garage je ne m'étais pas
trouvé. ni de nom ni de style défini, j'étais en recherche.
je travaillais par thème , black live matter, les phares , le temps et
puis j'ai abandonné.
j’ai choisi d’aller vers le brut , brutaliser .
deux événements viennent bousculer tout cela ,le cancer, et ce
n’est pas rien
et j’ai accompagné ma mère dans son désir de partir, après
trois années de réflexion et de paroles, nous avons fait
connaissance..
 nous nous sommes tout dit jusqu’au geste d’amour.
j’ai voulu boucler une boucle , ne plus porter le nom de mon frère et
rendre hommage a cette femme victime de son époque, n’ayant
meme pas pu réaliser son désir d’être coiffeuse et seulement
heureuse d’entre mère.
on a choisi avec mes filles MILAN KAMIL et MICO ma mère
des Prénoms à consonance slave pour le premier et arabe pour le
second ,
MILAN c'était pour moi un prénom qui n’a pas posé de question
que j’ai apprivoisé et aimé totalement éperdument dirait Duras
……………………………………………………………………………………………
Avec ma tête et ma couleur de peau dans la rue on me parle
souvent arabe alors pourquoi pas et en ces temps mauvais je suis
fier de ce Kamil qui verra j’espère naitre un état palestinien a coté
de l’état d’Israël quand cette démocratie qui n’en est plus une le
redeviendra .
j’aime ces prénoms , je m’y sens bien , très bien et puis d’un coup
l'idée de MKM est devenue évidente pour nom d’artiste
un ami que je cite dans les remerciements a dessiné
automatiquement le logo
j’en ai cherché beaucoup d’autres et non c'était le premier le bon
j’ai un nom, un désir fou de peindre et tout est làNé en 1958 à Neauphle le Château, région parisienne dans une famille
ouvrière, un père occupé par son travail qui impliquait beaucoup de
déplacements, son engagement comme conseiller municipal, son
engagement comme président d’un club de foot que je haïssais.
une mère femme de ménage dans les grandes maisons bourgeoises ou je l’accompagnais quand je n’étais pas à lécole,garde d’enfants et femme  àtout faire à la maison.
moi la dedans je dis enfance plutôt heureuse protégé avec un amour
maternel plutôt sain mais une mère angoissée quand meme, une peur detout .dévalorisation d’elle même , une soumission d'époque à l’homme
qui décide, qui se fait servir , le cliché qui n’en était pas un du coup.
Arrive, entre 8 ans et 11 ans l’effraction- le frère- qui ne l’est plus.
Un travail énorme mais une reconstruction assez facile somme toute car a l'époque comme disait Jeanne Moreau
“Homosexuel, hétérosexuel ca n’existe pas on est sexuel ou pas”
La rencontre très jeune avec la mort et ce besoin naturel
d’accompagnement , mon neveu de 11 ans mort d’une leucémie, mon
ami stéphane 18 ans mort d’un accident de moto et mon frere de coeur
Olivier mort a 23 ans d’un avc.
des morts de trop, anormales.
j’en viens à la culture , celle que j’ai connu c'était l’horrible accordéon du bal musette le dimanche matin voilà d'où je viens d'où je pars .
e pars a seize ans avec ma prof de francais (sa première année dans l'éducation.
j’ai une relation avec ma prof de francais a 15 ans
avec elle je lis.j’apprends l’Amour elle nous fait travailler le rouge
et le noir , la motocyclette et un livre feministe tres engagé.
ca commence.
je rencontre dans les années 1974 1984 cette dizaine
d’insouciance tellement de choses.
une sexualité totalement débridée Théorème de Pasolini sans
le père pour de vrai et un couple que je n’aime pas appeler de
substitution mais de rencontre salvatrice
ma prof de dessin avec qui j’ai une relation aussi pendant
plusieurs années et son mari Paul et là je rentre dans un milieu
intellectuel et une bourgeoisie de gauche et oui !
ils me prennent sous leurs ailes, quelque part ils ont peur pour moi
Lui un grand amoureux de la littérature allemande et alentours
Hesse, Rilke, Goethe, Zweig la liste est longue , les romans
d’apprentissage comme Narcisse et Goldmund, ils me font
connaître le plus beau de cette époque , les plus grands pianistes,
les plus grands chefs d’orchestre, les plus grandes cantatrices, les
peintres de la renaissance Italienne jusqu'à Bacon ..les plus
grands chorégraphes Béjart et Pina Bausch parmi d’autres et moi
à chaque découverte je pleure, je pleure en 81sur le ballet Béjart ,
sur jessye norman, sur les quatre derniers lieders, sur la mort
d'isolde je découvre tant et tant de choses qui sont enfin moi.
pour ce que je suis, pour ce que je vais devenir
ils m'emmènent sur les traces de louis 2 de bavière, sur Visconti
sur fellini, sur bergman …….., il y a chaque fois un déclic un peu
mortifère lié je pense a ce que j’ai perdu Rilke relié a visconti et
mort a venise et cette phrase que j’ai fait mienne de la première
elégie de Duino
“Car le beau n'est rien d'autre que le commencement du
terrible , tout ange est terrible
la peinture commence sur le terrible avec l'expressionnisme qui
comme mouvement m'attire énormément car au delà des de
défigurations il ya l’histoire a venir …
moi mes deux rencontres naturelles sans interventions qui me
suivent qui sont en moi c’est Duras et Barbara, Duras je l’ai
rencontré beaucoup a Neauphle la ou elle habitait quand elle
n'était pas rue st benoit , j’ai tout lu ,j’aime tant son écriture ses
ponctuations sa folie…
Barbara c’est plus de 100 concerts et quelques entrevues très
courtes 1978 l'Olympia jusqu’au dernier concert en 1993
elle meurt a 67 ans ,un lundi 24 novembre au meme moment mon
père de 67 ans meurt dans mes bras en soins palliatifs
j’appelle ma mère et je lui dis c'était beau
ils sont nés la meme année et morts le meme jour
a l’enterrement de Barbara pendant l’enterrement de mon père j’y
envoie mon meilleur ami
rien n’est hasard ,il y a des liens entre toutes ces rencontres .
et puis il y Naples et Capri deux beautés opposées ou je me vis .
j’ai envie d’ouvrir une parenthèse sur un moment magique un peu
au dessus de la villa Malaparte où il avait une terrasse d’une
simplicité extrême face a la mer et une ancienne cantatrice et des
pâtes merveilleuses et des airs d'opéra dan cette nature la aussi
ca fait pleurer.
le beauté et la mort sont dans l’art, la littérature, la peinture, la
musique les pierres le délabrement de Naples juste comme
exemple et la beauté des autres et la mienne ce n’est pas une
mise en avant mais plutôt une mise en abîme
le trouble de l’homme mourant devant tadzio , la beauté peut être
un handicap , vous attirez trop , vous cédez trop il faut se calmer .
Le cinéma avant la peinture a été mon moteur , j’ai été fou de
cinéma je suis encore mais la création n’est plus à un tel rendez
vous que les années 50 jusqu'aux années 1980
je note et je notais chaque film que je vois que je voyais
j’ai le souvenir de "l'intendant sansho”,des Fassbinder jusqu’aux
ailes du désir , aujourd’hui on a quand quand même Xavier Dolan
et Almodovar et le cinéma asiatique et quelques autres
l'expressionnisme s’en va un peu pour aller vers l’abstrait et je m’y
retrouve aussi .
puis j’aborde le surréalisme au fond qui ne me touche pas tant que
cela jusqu’ a rencontrer ceux qui deviennent donc très jeunes mes
icônes Segal Kienholz, Beuys, Antoni Tapies et Soulages
le mouvement dadaïste m’inspire.
la encore on fait des liens, le noir couleur de lumière.
je peins assez tard en fait il y plus de 20 ans seulement avant
j’avais le besoin d’apprendre d'être spectateur , les yeux
écarquillés.
Maintenant depuis quelques années j’ai souvent les yeux
écarquillés pour trouver dans la nature , autour d’une poubelle bref
partout je regarde pour voir le carton, le bois, l’ardoise qui me parle
déjà ,j’entrevois parce que il y a telles ou telles tâches, tels ou tels
traits la possibilité urgente de créer. je vois déjà.
il est extrêmement rare que je parte du blanc
Tout est récup, jamais le bon format, l'encadrement quand ce n’est
pas possible financièrement c’est Emmaüs.
vous trouverez des choses non finies, mal encadrées il y a a coté
une merveilleuse encadreuse , je dois dire que je suis, quand j’y
suis, dans l’urgence mon atelier est rempli de choses , de
morceaux de toutes matières, de boites que je décortique, je ne
suis pas soigneux pire je malmène , j’encadre avant que ce ne soit
sec, je passe sous l’eau un tableau inachevée dans le sens qu’il
n’est pas équilibré, je déchire, je refais jusqu’au moment ou je
stoppe mais il y a toujours dans ma tête une possibilité de changer
dés fois on me dit “n’y touches plus” J’écoute souvent.
en 2018 j’ai fait une expo dans mon garage je ne m'étais pas
trouvé. ni de nom ni de style défini, j'étais en recherche.
je travaillais par thème , black live matter, les phares , le temps et
puis j'ai abandonné.
j’ai choisi d’aller vers le brut , brutaliser .
deux événements viennent bousculer tout cela ,le cancer, et ce
n’est pas rien
et j’ai accompagné ma mère dans son désir de partir, après
trois années de réflexion et de paroles, nous avons fait
connaissance..
 nous nous sommes tout dit jusqu’au geste d’amour.
j’ai voulu boucler une boucle , ne plus porter le nom de mon frère et
rendre hommage a cette femme victime de son époque, n’ayant
meme pas pu réaliser son désir d’être coiffeuse et seulement
heureuse d’entre mère.
on a choisi avec mes filles MILAN KAMIL et MICO ma mère
des Prénoms à consonance slave pour le premier et arabe pour le
second ,
MILAN c'était pour moi un prénom qui n’a pas posé de question
que j’ai apprivoisé et aimé totalement éperdument dirait Duras
……………………………………………………………………………………………
Avec ma tête et ma couleur de peau dans la rue on me parle
souvent arabe alors pourquoi pas et en ces temps mauvais je suis
fier de ce Kamil qui verra j’espère naitre un état palestinien a coté
de l’état d’Israël quand cette démocratie qui n’en est plus une le
redeviendra .
j’aime ces prénoms , je m’y sens bien , très bien et puis d’un coup
l'idée de MKM est devenue évidente pour nom d’artiste
un ami que je cite dans les remerciements a dessiné
automatiquement le logo
j’en ai cherché beaucoup d’autres et non c'était le premier le bon
j’ai un nom, un désir fou de peindre et tout est làNé en 1958 à Neauphle le Château, région parisienne dans une famille
ouvrière, un père occupé par son travail qui impliquait beaucoup de
déplacements, son engagement comme conseiller municipal, son
engagement comme président d’un club de foot que je haïssais.
une mère femme de ménage dans les grandes maisons bourgeoises ou je l’accompagnais quand je n’étais pas à lécole,garde d’enfants et femme  àtout faire à la maison.
moi la dedans je dis enfance plutôt heureuse protégé avec un amour
maternel plutôt sain mais une mère angoissée quand meme, une peur detout .dévalorisation d’elle même , une soumission d'époque à l’homme
qui décide, qui se fait servir , le cliché qui n’en était pas un du coup.
Arrive, entre 8 ans et 11 ans l’effraction- le frère- qui ne l’est plus.
Un travail énorme mais une reconstruction assez facile somme toute car a l'époque comme disait Jeanne Moreau
“Homosexuel, hétérosexuel ca n’existe pas on est sexuel ou pas”
La rencontre très jeune avec la mort et ce besoin naturel
d’accompagnement , mon neveu de 11 ans mort d’une leucémie, mon
ami stéphane 18 ans mort d’un accident de moto et mon frere de coeur
Olivier mort a 23 ans d’un avc.
des morts de trop, anormales.
j’en viens à la culture , celle que j’ai connu c'était l’horrible accordéon du bal musette le dimanche matin voilà d'où je viens d'où je pars .
e pars a seize ans avec ma prof de francais (sa première année dans l'éducation.
j’ai une relation avec ma prof de francais a 15 ans
avec elle je lis.j’apprends l’Amour elle nous fait travailler le rouge
et le noir , la motocyclette et un livre feministe tres engagé.
ca commence.
je rencontre dans les années 1974 1984 cette dizaine
d’insouciance tellement de choses.
une sexualité totalement débridée Théorème de Pasolini sans
le père pour de vrai et un couple que je n’aime pas appeler de
substitution mais de rencontre salvatrice
ma prof de dessin avec qui j’ai une relation aussi pendant
plusieurs années et son mari Paul et là je rentre dans un milieu
intellectuel et une bourgeoisie de gauche et oui !
ils me prennent sous leurs ailes, quelque part ils ont peur pour moi
Lui un grand amoureux de la littérature allemande et alentours
Hesse, Rilke, Goethe, Zweig la liste est longue , les romans
d’apprentissage comme Narcisse et Goldmund, ils me font
connaître le plus beau de cette époque , les plus grands pianistes,
les plus grands chefs d’orchestre, les plus grandes cantatrices, les
peintres de la renaissance Italienne jusqu'à Bacon ..les plus
grands chorégraphes Béjart et Pina Bausch parmi d’autres et moi
à chaque découverte je pleure, je pleure en 81sur le ballet Béjart ,
sur jessye norman, sur les quatre derniers lieders, sur la mort
d'isolde je découvre tant et tant de choses qui sont enfin moi.
pour ce que je suis, pour ce que je vais devenir
ils m'emmènent sur les traces de louis 2 de bavière, sur Visconti
sur fellini, sur bergman …….., il y a chaque fois un déclic un peu
mortifère lié je pense a ce que j’ai perdu Rilke relié a visconti et
mort a venise et cette phrase que j’ai fait mienne de la première
elégie de Duino
“Car le beau n'est rien d'autre que le commencement du
terrible , tout ange est terrible
la peinture commence sur le terrible avec l'expressionnisme qui
comme mouvement m'attire énormément car au delà des de
défigurations il ya l’histoire a venir …
moi mes deux rencontres naturelles sans interventions qui me
suivent qui sont en moi c’est Duras et Barbara, Duras je l’ai
rencontré beaucoup a Neauphle la ou elle habitait quand elle
n'était pas rue st benoit , j’ai tout lu ,j’aime tant son écriture ses
ponctuations sa folie…
Barbara c’est plus de 100 concerts et quelques entrevues très
courtes 1978 l'Olympia jusqu’au dernier concert en 1993
elle meurt a 67 ans ,un lundi 24 novembre au meme moment mon
père de 67 ans meurt dans mes bras en soins palliatifs
j’appelle ma mère et je lui dis c'était beau
ils sont nés la meme année et morts le meme jour
a l’enterrement de Barbara pendant l’enterrement de mon père j’y
envoie mon meilleur ami
rien n’est hasard ,il y a des liens entre toutes ces rencontres .
et puis il y Naples et Capri deux beautés opposées ou je me vis .
j’ai envie d’ouvrir une parenthèse sur un moment magique un peu
au dessus de la villa Malaparte où il avait une terrasse d’une
simplicité extrême face a la mer et une ancienne cantatrice et des
pâtes merveilleuses et des airs d'opéra dan cette nature la aussi
ca fait pleurer.
le beauté et la mort sont dans l’art, la littérature, la peinture, la
musique les pierres le délabrement de Naples juste comme
exemple et la beauté des autres et la mienne ce n’est pas une
mise en avant mais plutôt une mise en abîme
le trouble de l’homme mourant devant tadzio , la beauté peut être
un handicap , vous attirez trop , vous cédez trop il faut se calmer .
Le cinéma avant la peinture a été mon moteur , j’ai été fou de
cinéma je suis encore mais la création n’est plus à un tel rendez
vous que les années 50 jusqu'aux années 1980
je note et je notais chaque film que je vois que je voyais
j’ai le souvenir de "l'intendant sansho”,des Fassbinder jusqu’aux
ailes du désir , aujourd’hui on a quand quand même Xavier Dolan
et Almodovar et le cinéma asiatique et quelques autres
l'expressionnisme s’en va un peu pour aller vers l’abstrait et je m’y
retrouve aussi .
puis j’aborde le surréalisme au fond qui ne me touche pas tant que
cela jusqu’ a rencontrer ceux qui deviennent donc très jeunes mes
icônes Segal Kienholz, Beuys, Antoni Tapies et Soulages
le mouvement dadaïste m’inspire.
la encore on fait des liens, le noir couleur de lumière.
je peins assez tard en fait il y plus de 20 ans seulement avant
j’avais le besoin d’apprendre d'être spectateur , les yeux
écarquillés.
Maintenant depuis quelques années j’ai souvent les yeux
écarquillés pour trouver dans la nature , autour d’une poubelle bref
partout je regarde pour voir le carton, le bois, l’ardoise qui me parle
déjà ,j’entrevois parce que il y a telles ou telles tâches, tels ou tels
traits la possibilité urgente de créer. je vois déjà.
il est extrêmement rare que je parte du blanc
Tout est récup, jamais le bon format, l'encadrement quand ce n’est
pas possible financièrement c’est Emmaüs.
vous trouverez des choses non finies, mal encadrées il y a a coté
une merveilleuse encadreuse , je dois dire que je suis, quand j’y
suis, dans l’urgence mon atelier est rempli de choses , de
morceaux de toutes matières, de boites que je décortique, je ne
suis pas soigneux pire je malmène , j’encadre avant que ce ne soit
sec, je passe sous l’eau un tableau inachevée dans le sens qu’il
n’est pas équilibré, je déchire, je refais jusqu’au moment ou je
stoppe mais il y a toujours dans ma tête une possibilité de changer
dés fois on me dit “n’y touches plus” J’écoute souvent.
en 2018 j’ai fait une expo dans mon garage je ne m'étais pas
trouvé. ni de nom ni de style défini, j'étais en recherche.
je travaillais par thème , black live matter, les phares , le temps et
puis j'ai abandonné.
j’ai choisi d’aller vers le brut , brutaliser .
deux événements viennent bousculer tout cela ,le cancer, et ce
n’est pas rien
et j’ai accompagné ma mère dans son désir de partir, après
trois années de réflexion et de paroles, nous avons fait
connaissance..
 nous nous sommes tout dit jusqu’au geste d’amour.
j’ai voulu boucler une boucle , ne plus porter le nom de mon frère et
rendre hommage a cette femme victime de son époque, n’ayant
meme pas pu réaliser son désir d’être coiffeuse et seulement
heureuse d’entre mère.
on a choisi avec mes filles MILAN KAMIL et MICO ma mère
des Prénoms à consonance slave pour le premier et arabe pour le
second ,
MILAN c'était pour moi un prénom qui n’a pas posé de question
que j’ai apprivoisé et aimé totalement éperdument dirait Duras
……………………………………………………………………………………………
Avec ma tête et ma couleur de peau dans la rue on me parle
souvent arabe alors pourquoi pas et en ces temps mauvais je suis
fier de ce Kamil qui verra j’espère naitre un état palestinien a coté
de l’état d’Israël quand cette démocratie qui n’en est plus une le
redeviendra .
j’aime ces prénoms , je m’y sens bien , très bien et puis d’un coup
l'idée de MKM est devenue évidente pour nom d’artiste
un ami que je cite dans les remerciements a dessiné
automatiquement le logo
j’en ai cherché beaucoup d’autres et non c'était le premier le bon
j’ai un nom, un désir fou de peindre et tout est làNé en 1958 à Neauphle le Château, région parisienne dans une famille
ouvrière, un père occupé par son travail qui impliquait beaucoup de
déplacements, son engagement comme conseiller municipal, son
engagement comme président d’un club de foot que je haïssais.
une mère femme de ménage dans les grandes maisons bourgeoises ou je l’accompagnais quand je n’étais pas à lécole,garde d’enfants et femme  àtout faire à la maison.
moi la dedans je dis enfance plutôt heureuse protégé avec un amour
maternel plutôt sain mais une mère angoissée quand meme, une peur detout .dévalorisation d’elle même , une soumission d'époque à l’homme
qui décide, qui se fait servir , le cliché qui n’en était pas un du coup.
Arrive, entre 8 ans et 11 ans l’effraction- le frère- qui ne l’est plus.
Un travail énorme mais une reconstruction assez facile somme toute car a l'époque comme disait Jeanne Moreau
“Homosexuel, hétérosexuel ca n’existe pas on est sexuel ou pas”
La rencontre très jeune avec la mort et ce besoin naturel
d’accompagnement , mon neveu de 11 ans mort d’une leucémie, mon
ami stéphane 18 ans mort d’un accident de moto et mon frere de coeur
Olivier mort a 23 ans d’un avc.
des morts de trop, anormales.
j’en viens à la culture , celle que j’ai connu c'était l’horrible accordéon du bal musette le dimanche matin voilà d'où je viens d'où je pars .
e pars a seize ans avec ma prof de francais (sa première année dans l'éducation.
j’ai une relation avec ma prof de francais a 15 ans
avec elle je lis.j’apprends l’Amour elle nous fait travailler le rouge
et le noir , la motocyclette et un livre feministe tres engagé.
ca commence.
je rencontre dans les années 1974 1984 cette dizaine
d’insouciance tellement de choses.
une sexualité totalement débridée Théorème de Pasolini sans
le père pour de vrai et un couple que je n’aime pas appeler de
substitution mais de rencontre salvatrice
ma prof de dessin avec qui j’ai une relation aussi pendant
plusieurs années et son mari Paul et là je rentre dans un milieu
intellectuel et une bourgeoisie de gauche et oui !
ils me prennent sous leurs ailes, quelque part ils ont peur pour moi
Lui un grand amoureux de la littérature allemande et alentours
Hesse, Rilke, Goethe, Zweig la liste est longue , les romans
d’apprentissage comme Narcisse et Goldmund, ils me font
connaître le plus beau de cette époque , les plus grands pianistes,
les plus grands chefs d’orchestre, les plus grandes cantatrices, les
peintres de la renaissance Italienne jusqu'à Bacon ..les plus
grands chorégraphes Béjart et Pina Bausch parmi d’autres et moi
à chaque découverte je pleure, je pleure en 81sur le ballet Béjart ,
sur jessye norman, sur les quatre derniers lieders, sur la mort
d'isolde je découvre tant et tant de choses qui sont enfin moi.
pour ce que je suis, pour ce que je vais devenir
ils m'emmènent sur les traces de louis 2 de bavière, sur Visconti
sur fellini, sur bergman …….., il y a chaque fois un déclic un peu
mortifère lié je pense a ce que j’ai perdu Rilke relié a visconti et
mort a venise et cette phrase que j’ai fait mienne de la première
elégie de Duino
“Car le beau n'est rien d'autre que le commencement du
terrible , tout ange est terrible
la peinture commence sur le terrible avec l'expressionnisme qui
comme mouvement m'attire énormément car au delà des de
défigurations il ya l’histoire a venir …
moi mes deux rencontres naturelles sans interventions qui me
suivent qui sont en moi c’est Duras et Barbara, Duras je l’ai
rencontré beaucoup a Neauphle la ou elle habitait quand elle
n'était pas rue st benoit , j’ai tout lu ,j’aime tant son écriture ses
ponctuations sa folie…
Barbara c’est plus de 100 concerts et quelques entrevues très
courtes 1978 l'Olympia jusqu’au dernier concert en 1993
elle meurt a 67 ans ,un lundi 24 novembre au meme moment mon
père de 67 ans meurt dans mes bras en soins palliatifs
j’appelle ma mère et je lui dis c'était beau
ils sont nés la meme année et morts le meme jour
a l’enterrement de Barbara pendant l’enterrement de mon père j’y
envoie mon meilleur ami
rien n’est hasard ,il y a des liens entre toutes ces rencontres .
et puis il y Naples et Capri deux beautés opposées ou je me vis .
j’ai envie d’ouvrir une parenthèse sur un moment magique un peu
au dessus de la villa Malaparte où il avait une terrasse d’une
simplicité extrême face a la mer et une ancienne cantatrice et des
pâtes merveilleuses et des airs d'opéra dan cette nature la aussi
ca fait pleurer.
le beauté et la mort sont dans l’art, la littérature, la peinture, la
musique les pierres le délabrement de Naples juste comme
exemple et la beauté des autres et la mienne ce n’est pas une
mise en avant mais plutôt une mise en abîme
le trouble de l’homme mourant devant tadzio , la beauté peut être
un handicap , vous attirez trop , vous cédez trop il faut se calmer .
Le cinéma avant la peinture a été mon moteur , j’ai été fou de
cinéma je suis encore mais la création n’est plus à un tel rendez
vous que les années 50 jusqu'aux années 1980
je note et je notais chaque film que je vois que je voyais
j’ai le souvenir de "l'intendant sansho”,des Fassbinder jusqu’aux
ailes du désir , aujourd’hui on a quand quand même Xavier Dolan
et Almodovar et le cinéma asiatique et quelques autres
l'expressionnisme s’en va un peu pour aller vers l’abstrait et je m’y
retrouve aussi .
puis j’aborde le surréalisme au fond qui ne me touche pas tant que
cela jusqu’ a rencontrer ceux qui deviennent donc très jeunes mes
icônes Segal Kienholz, Beuys, Antoni Tapies et Soulages
le mouvement dadaïste m’inspire.
la encore on fait des liens, le noir couleur de lumière.
je peins assez tard en fait il y plus de 20 ans seulement avant
j’avais le besoin d’apprendre d'être spectateur , les yeux
écarquillés.
Maintenant depuis quelques années j’ai souvent les yeux
écarquillés pour trouver dans la nature , autour d’une poubelle bref
partout je regarde pour voir le carton, le bois, l’ardoise qui me parle
déjà ,j’entrevois parce que il y a telles ou telles tâches, tels ou tels
traits la possibilité urgente de créer. je vois déjà.
il est extrêmement rare que je parte du blanc
Tout est récup, jamais le bon format, l'encadrement quand ce n’est
pas possible financièrement c’est Emmaüs.
vous trouverez des choses non finies, mal encadrées il y a a coté
une merveilleuse encadreuse , je dois dire que je suis, quand j’y
suis, dans l’urgence mon atelier est rempli de choses , de
morceaux de toutes matières, de boites que je décortique, je ne
suis pas soigneux pire je malmène , j’encadre avant que ce ne soit
sec, je passe sous l’eau un tableau inachevée dans le sens qu’il
n’est pas équilibré, je déchire, je refais jusqu’au moment ou je
stoppe mais il y a toujours dans ma tête une possibilité de changer
dés fois on me dit “n’y touches plus” J’écoute souvent.
en 2018 j’ai fait une expo dans mon garage je ne m'étais pas
trouvé. ni de nom ni de style défini, j'étais en recherche.
je travaillais par thème , black live matter, les phares , le temps et
puis j'ai abandonné.
j’ai choisi d’aller vers le brut , brutaliser .
deux événements viennent bousculer tout cela ,le cancer, et ce
n’est pas rien
et j’ai accompagné ma mère dans son désir de partir, après
trois années de réflexion et de paroles, nous avons fait
connaissance..
 nous nous sommes tout dit jusqu’au geste d’amour.
j’ai voulu boucler une boucle , ne plus porter le nom de mon frère et
rendre hommage a cette femme victime de son époque, n’ayant
meme pas pu réaliser son désir d’être coiffeuse et seulement
heureuse d’entre mère.
on a choisi avec mes filles MILAN KAMIL et MICO ma mère
des Prénoms à consonance slave pour le premier et arabe pour le
second ,
MILAN c'était pour moi un prénom qui n’a pas posé de question
que j’ai apprivoisé et aimé totalement éperdument dirait Duras
……………………………………………………………………………………………
Avec ma tête et ma couleur de peau dans la rue on me parle
souvent arabe alors pourquoi pas et en ces temps mauvais je suis
fier de ce Kamil qui verra j’espère naitre un état palestinien a coté
de l’état d’Israël quand cette démocratie qui n’en est plus une le
redeviendra .
j’aime ces prénoms , je m’y sens bien , très bien et puis d’un coup
l'idée de MKM est devenue évidente pour nom d’artiste
un ami que je cite dans les remerciements a dessiné
automatiquement le logo
j’en ai cherché beaucoup d’autres et non c'était le premier le bon
j’ai un nom, un désir fou de peindre et tout est làNé en 1958 à Neauphle le Château, région parisienne dans une famille
ouvrière, un père occupé par son travail qui impliquait beaucoup de
déplacements, son engagement comme conseiller municipal, son
engagement comme président d’un club de foot que je haïssais.
une mère femme de ménage dans les grandes maisons bourgeoises ou je l’accompagnais quand je n’étais pas à lécole,garde d’enfants et femme  àtout faire à la maison.
moi la dedans je dis enfance plutôt heureuse protégé avec un amour
maternel plutôt sain mais une mère angoissée quand meme, une peur detout .dévalorisation d’elle même , une soumission d'époque à l’homme
qui décide, qui se fait servir , le cliché qui n’en était pas un du coup.
Arrive, entre 8 ans et 11 ans l’effraction- le frère- qui ne l’est plus.
Un travail énorme mais une reconstruction assez facile somme toute car a l'époque comme disait Jeanne Moreau
“Homosexuel, hétérosexuel ca n’existe pas on est sexuel ou pas”
La rencontre très jeune avec la mort et ce besoin naturel
d’accompagnement , mon neveu de 11 ans mort d’une leucémie, mon
ami stéphane 18 ans mort d’un accident de moto et mon frere de coeur
Olivier mort a 23 ans d’un avc.
des morts de trop, anormales.
j’en viens à la culture , celle que j’ai connu c'était l’horrible accordéon du bal musette le dimanche matin voilà d'où je viens d'où je pars .
e pars a seize ans avec ma prof de francais (sa première année dans l'éducation.
j’ai une relation avec ma prof de francais a 15 ans
avec elle je lis.j’apprends l’Amour elle nous fait travailler le rouge
et le noir , la motocyclette et un livre feministe tres engagé.
ca commence.
je rencontre dans les années 1974 1984 cette dizaine
d’insouciance tellement de choses.
une sexualité totalement débridée Théorème de Pasolini sans
le père pour de vrai et un couple que je n’aime pas appeler de
substitution mais de rencontre salvatrice
ma prof de dessin avec qui j’ai une relation aussi pendant
plusieurs années et son mari Paul et là je rentre dans un milieu
intellectuel et une bourgeoisie de gauche et oui !
ils me prennent sous leurs ailes, quelque part ils ont peur pour moi
Lui un grand amoureux de la littérature allemande et alentours
Hesse, Rilke, Goethe, Zweig la liste est longue , les romans
d’apprentissage comme Narcisse et Goldmund, ils me font
connaître le plus beau de cette époque , les plus grands pianistes,
les plus grands chefs d’orchestre, les plus grandes cantatrices, les
peintres de la renaissance Italienne jusqu'à Bacon ..les plus
grands chorégraphes Béjart et Pina Bausch parmi d’autres et moi
à chaque découverte je pleure, je pleure en 81sur le ballet Béjart ,
sur jessye norman, sur les quatre derniers lieders, sur la mort
d'isolde je découvre tant et tant de choses qui sont enfin moi.
pour ce que je suis, pour ce que je vais devenir
ils m'emmènent sur les traces de louis 2 de bavière, sur Visconti
sur fellini, sur bergman …….., il y a chaque fois un déclic un peu
mortifère lié je pense a ce que j’ai perdu Rilke relié a visconti et
mort a venise et cette phrase que j’ai fait mienne de la première
elégie de Duino
“Car le beau n'est rien d'autre que le commencement du
terrible , tout ange est terrible
la peinture commence sur le terrible avec l'expressionnisme qui
comme mouvement m'attire énormément car au delà des de
défigurations il ya l’histoire a venir …
moi mes deux rencontres naturelles sans interventions qui me
suivent qui sont en moi c’est Duras et Barbara, Duras je l’ai
rencontré beaucoup a Neauphle la ou elle habitait quand elle
n'était pas rue st benoit , j’ai tout lu ,j’aime tant son écriture ses
ponctuations sa folie…
Barbara c’est plus de 100 concerts et quelques entrevues très
courtes 1978 l'Olympia jusqu’au dernier concert en 1993
elle meurt a 67 ans ,un lundi 24 novembre au meme moment mon
père de 67 ans meurt dans mes bras en soins palliatifs
j’appelle ma mère et je lui dis c'était beau
ils sont nés la meme année et morts le meme jour
a l’enterrement de Barbara pendant l’enterrement de mon père j’y
envoie mon meilleur ami
rien n’est hasard ,il y a des liens entre toutes ces rencontres .
et puis il y Naples et Capri deux beautés opposées ou je me vis .
j’ai envie d’ouvrir une parenthèse sur un moment magique un peu
au dessus de la villa Malaparte où il avait une terrasse d’une
simplicité extrême face a la mer et une ancienne cantatrice et des
pâtes merveilleuses et des airs d'opéra dan cette nature la aussi
ca fait pleurer.
le beauté et la mort sont dans l’art, la littérature, la peinture, la
musique les pierres le délabrement de Naples juste comme
exemple et la beauté des autres et la mienne ce n’est pas une
mise en avant mais plutôt une mise en abîme
le trouble de l’homme mourant devant tadzio , la beauté peut être
un handicap , vous attirez trop , vous cédez trop il faut se calmer .
Le cinéma avant la peinture a été mon moteur , j’ai été fou de
cinéma je suis encore mais la création n’est plus à un tel rendez
vous que les années 50 jusqu'aux années 1980
je note et je notais chaque film que je vois que je voyais
j’ai le souvenir de "l'intendant sansho”,des Fassbinder jusqu’aux
ailes du désir , aujourd’hui on a quand quand même Xavier Dolan
et Almodovar et le cinéma asiatique et quelques autres
l'expressionnisme s’en va un peu pour aller vers l’abstrait et je m’y
retrouve aussi .
puis j’aborde le surréalisme au fond qui ne me touche pas tant que
cela jusqu’ a rencontrer ceux qui deviennent donc très jeunes mes
icônes Segal Kienholz, Beuys, Antoni Tapies et Soulages
le mouvement dadaïste m’inspire.
la encore on fait des liens, le noir couleur de lumière.
je peins assez tard en fait il y plus de 20 ans seulement avant
j’avais le besoin d’apprendre d'être spectateur , les yeux
écarquillés.
Maintenant depuis quelques années j’ai souvent les yeux
écarquillés pour trouver dans la nature , autour d’une poubelle bref
partout je regarde pour voir le carton, le bois, l’ardoise qui me parle
déjà ,j’entrevois parce que il y a telles ou telles tâches, tels ou tels
traits la possibilité urgente de créer. je vois déjà.
il est extrêmement rare que je parte du blanc
Tout est récup, jamais le bon format, l'encadrement quand ce n’est
pas possible financièrement c’est Emmaüs.
vous trouverez des choses non finies, mal encadrées il y a a coté
une merveilleuse encadreuse , je dois dire que je suis, quand j’y
suis, dans l’urgence mon atelier est rempli de choses , de
morceaux de toutes matières, de boites que je décortique, je ne
suis pas soigneux pire je malmène , j’encadre avant que ce ne soit
sec, je passe sous l’eau un tableau inachevée dans le sens qu’il
n’est pas équilibré, je déchire, je refais jusqu’au moment ou je
stoppe mais il y a toujours dans ma tête une possibilité de changer
dés fois on me dit “n’y touches plus” J’écoute souvent.
en 2018 j’ai fait une expo dans mon garage je ne m'étais pas
trouvé. ni de nom ni de style défini, j'étais en recherche.
je travaillais par thème , black live matter, les phares , le temps et
puis j'ai abandonné.
j’ai choisi d’aller vers le brut , brutaliser .
deux événements viennent bousculer tout cela ,le cancer, et ce
n’est pas rien
et j’ai accompagné ma mère dans son désir de partir, après
trois années de réflexion et de paroles, nous avons fait
connaissance..
 nous nous sommes tout dit jusqu’au geste d’amour.
j’ai voulu boucler une boucle , ne plus porter le nom de mon frère et
rendre hommage a cette femme victime de son époque, n’ayant
meme pas pu réaliser son désir d’être coiffeuse et seulement
heureuse d’entre mère.
on a choisi avec mes filles MILAN KAMIL et MICO ma mère
des Prénoms à consonance slave pour le premier et arabe pour le
second ,
MILAN c'était pour moi un prénom qui n’a pas posé de question
que j’ai apprivoisé et aimé totalement éperdument dirait Duras
……………………………………………………………………………………………
Avec ma tête et ma couleur de peau dans la rue on me parle
souvent arabe alors pourquoi pas et en ces temps mauvais je suis
fier de ce Kamil qui verra j’espère naitre un état palestinien a coté
de l’état d’Israël quand cette démocratie qui n’en est plus une le
redeviendra .
j’aime ces prénoms , je m’y sens bien , très bien et puis d’un coup
l'idée de MKM est devenue évidente pour nom d’artiste
un ami que je cite dans les remerciements a dessiné
automatiquement le logo
j’en ai cherché beaucoup d’autres et non c'était le premier le bon
j’ai un nom, un désir fou de peindre et tout est là

Démarche artistique

La démarche est évoquée dans la bio 

L'artiste n'a pas d'événements prévus pour l'instant. Je rajoute un événement
Dates clés
1995
début

Le travail artistique de MKM

Œuvres nouvellement ajoutées

Mes peintures

ART BRUT ET RÉCUP