Découvrez le travail contemporain de PIERRE EDEIKINS

Mon grand-père était sculpteur, mon père photographe, j'ai marché dans leurs pas en faisant carrière d'architecte. Je me consacre maintenant exclusivement à l'écriture et à la photographie qui se traduit par des séries jusqu'à l'épuisement d'un sujet, à la manière de Claude Monet avec la Cathédrale de Rouen.

Votre application d'inscription ne semble pas adaptée à une représentation correcte de mon travail dans son ensemble, elle concerne uniquement des pièces uniques traditionnelles destinées à être vendues à la pièce, alors que je me consacre uniquement à des "collections" plutôt adaptées à des expositions,  "animations" ludiques en marge d'évènements, ou à des publications d'art ou de vulgarisation qui les présentent dans leur globalité.

Je travaille principalement sur des séries, des collections de photographies qui doivent être vues dans leur globalité pour en saisir tout l'impact :

METROMAN ou MILLE VISAGES : collection systématique de 112 cartes oranges personnelles, retouchées et détournées, mais toutes officiellement validées par la RATP, couvrant la période de Mars 1982 à Février 1991. (Dont j'ai essayé de présenter un exemplaire dans le formulaire d'inscription qui n'offrait qu'une seule possibilité)

DANS L'ASCENSEUR : collection systématique de 200 autoportraits, photographiés sur une période de 20 ans, avec les multiples transformations de coiffures, de barbes, de moustaches, d'accessoires et des traces du temps qui passe, sous les jeux changeants de la lumière crue de l'éclairage vertical spécifique d'un Studio improvisé: mon ascenseur !

FIGURES DE CONFINEMENT : collection systématique de 96 autoportraits avec masques de confinement retravaillés pour leur donner une apparence humaine ambiguë ou inquiétante, réalisés en 2020 pendant la période de Covid, toujours pris sous l'éclairage contrasté du Studio-Ascenseur.

PERLES DE RUES : collection de 350 clichés, pris au cours des années, sur 40 ans, relevant principalement les fautes d'orthographe, ou les incongruités, des inscriptions sur les plaques de rues ou sur les enseignes, sur les vitrines des magasins, sur les menus des restaurants ou les étiquettes des commerçants, ou sur tous supports de l'espace public,

ÉPUISEMENT DE MON PARIS : collection systématique de deux fois 250 panoramiques à 180°, épuisant 2 points de vue sur Paris (avec le Sacré-Coeur) depuis mes fenêtres au cours des saisons, des heures de la journée et de la nuit, et de la météo et de ses ciels stupéfiants. (Principe de travail que j'étends actuellement à des paysages de bord de mer pour lesquels le panoramique à 180° transforme des plages rectilignes, ou l'horizon, en courbes spectaculaires.)

MASQUES DE LA VILLE : collection systématique d'une centaine de photos d'échafaudages, structures provisoires transformant les façades des rues des villes évoquant la possibilité d'une architecture alternative pérenne.

Etc...

Je me rends compte que mon travail n'entre peut-être pas dans le cadre du vôtre, ou des propositions que vous apportez aux artistes, mais peut-être pourrez-vous m'orienter vers des contacts (galeries ou maisons d'édition) spécialisés ou intéressés par les thèmes COLLECTIONS et/ou AUTOPORTRAITS.