Découvrez le travail contemporain de Sophie de Sagazan
Depuis l’enfance Sophie montre un goût prononcé pour le dessin et la peinture. Après de longues études Artistiques à Paris puis à Bruxelles : Bac arts appliqués à l’école Auguste Renoir à Paris, puis illustration à Saint Luc de Bruxelles et enfin médaillée d’Argent de la très renommée école Van Der Kelen de Bruxelles.
C’est à Van Der Kelen qu’elle découvre le trompe- l’œil, le décor avec Thierry Bosquet, maître absolu dans la création de décors de théâtre et de costumes. Avec le faux marbre et le faux bois, elle apprend les techniques anciennes : les glacis à l’huile et à l’eau. Ce sont des couches colorées fines et transparentes successives qui se superposent et donnent une transparence, une profondeur infinie, ainsi qu’une multitude de tons. Elle découvre les papiers peints et les panoramiques du 19éme de Zuber, les tapisseries d’Aubusson, les ciels des plafonds de la Renaissance…
Depuis 20 ans, Elle réalise pour des châteaux, des églises, des hôtels, des chambres d’hôtes, boutiques, ainsi que chez les particuliers, en France, en Belgique, au Luxembourg, en Espagne, au Portugal, en Afrique du Sud, elle crée des décors sur mesure. Du sol au plafond.
Mais C’est en arrivant au Pays Basque en 2007 que Sophie, captivée par les paysages qui l’entoure entre mer et montagne…. se met à peindre sur toile, ces paysages ce décor omniprésent qui change chaque jour sous ses yeux…
Elle peint tout en douceur, en superposant les glacis, jouant avec les transparences., captivée, émerveillée, par ces paysages qui l’enchantent, cette l’atmosphère brumeuse, douce et chaude, cette végétation bucolique et en même temps tropicale et luxuriante, cette côte et ses falaises, ses montagnes qui se devinent dans des dégradés de tons jamais franchement nets… On pourrait croire à des côtes lointaines du Brésil. Très loin de sa Bretagne natale ! Elle se définit comme un Peintre contemplatif, aspirée littéralement par cette nature qui ne cesse de la fasciner l’émouvoir, lui redonne sa place originelle, comme une louange à son créateur, un retour aux origines, une invitation au voyage ! jusqu’à parfois rajouter en oublier la civilisation et la culture basque, fortes en couleur et en contraste. Elle navigue entre réel et imaginaire à la recherche d’une vérité dans la réalité ; essaye de percevoir ce qui est invisible ; elle vie la peinture comme une méditation en moment initiatique (purification, contemplation, communion avec le divin) un effort de pleine conscience… « j’ai juste l’impression de vivre à travers la peinture, avec tous mes sens… » et lui donne à se questionner sur l’être que nous sommes, si petit face à cette nature et si puissant pour la détruire, malgré tous les avertissements quelle nous envoie. La contemplation a-t-elle encore sa place dans notre société ? ou nous préférons la consommer, l’avaler, l’engloutir. Serai ce possible de vivre sans paysage ? sans beauté ? beauté divine… vaste sujet