Découvrez le travail contemporain de Sylvain SOLARO
Après des études de photographies à l’Ecole Nationale Louis Lumière à la fin des années 1970, Sylvain Solaro a travaillé quelques années comme technicien dans des laboratoires photos professionnels et des agences d’illustrations. Il a ensuite collaboré à des journaux et des magazines tels Libération, Le Point, Actuel, le Nouvel Observateur comme reporter photographe. Il a commencé une carrière artistique dans les années 1990 en collaborant avec la galerie Les Filles du Calvaire et en participant à de nombreuses expositions et salons en France et en Europe : Salon Paris Photo - Paris / Encotros da Imagem - Portugal / Photos Bienne - Suisse / Mai de la Photographie - Quimper / Espace des arts - Chalon-sur-Saône / Ecole Supérieure d\'Art et de Design – Amiens / Salon Linéart – Belgique « Si Sylvain Solaro se dénomme photographe, son travail procède tout autant des arts plastiques. Il use de la photographie comme d’une matière première qu’il mêle à d’autres matériaux (plomb, corde, bois, métal rouillé, tissu...), ou à des objets récupérés qu’il collectionne de manière affective. Il en résulte des œuvres que l’on pourrait appeler \"objets photographiques\". (…) Petit à petit, le mot, et au-delà le langage, a pris une place majeure dans son oeuvre. Le texte — titres puis bribes de phrases ou commentaires — est devenu un pendant indissociable de l’image. Il en donne parfois la clé, tout en induisant des niveaux de lecture différents, poétiques et ludiques le plus souvent. D’un point de vue formel cette association confère un caractère particulier à son travail (frappe machine désuète, texte manuscrit...), doublée dans les dernières séries d’une \"esthétique du bricolage\" issue de l’aspect artisanal qu’il confère à ces créations. \"Mises en boîtes\", celles-ci sont devenues des objets reliquaires. » extrait du catalogue Janviers en Bourgogne, Chalon-sur-Saône, 1998 Parallèlement, Sylvain Solaro a toujours eu une activité d’enseignement et de transmission au sein de missions locales ou en animant des stages d’initiation à l’image numérique, il fait également partie de l’association l’Atelier du Non Faire, un atelier de création en milieu psychiatrique. Depuis 2012 il collabore avec le Collectif de création La Machinerie.