Découvrez le travail contemporain de Thierry Le Moign
Thierry Le Moign
Né le 12/06/1949 à Felletin, Creuse.
Arrive à Nantes en 1956, y vit et y travaille
Pour plus d'info voir mon site web: www.thierrylemoign.fr à la page
http://www.thierrylemoign.fr/page-54-Biographie-2021.php
J'ai commencé mon travail graphique benoîtement par le dessin et la peinture: des nus, des portraits imaginaires et introspectifs, des délires métaphysiques. Puis j'ai eu besoin d'être plus extraverti pour ne pas devenir zinzin et pour cela je suis venu à la photographie avec les mêmes axes: nus, portraits et exploration des champs visuels et imaginaires. Enfant je rêvais de devenir explorateur. Au final j'ai beaucoup exploré le corps féminin. Je me suis intéressé au body-painting (ex: Yves Klein, Diakonoff, etc.) et de là j'ai voulu voir ce que pouvait donner le body-writing, l'écriture sur corps à même la peau.
Par la suite j'ai réalisé d'autres travaux, notamment de grands collages de mes écrits découpés en formats triangulaires, format peu usité en photo, que je n’ai jamais exposés. J’avais réalisé ce travail sur le sol du hangar des Chantiers Dubigeon (où se trouve maintenant l’Eléphant des Machines de L’Ile) en même temps que la troupe des Royal de Luxe y préparait leur prochain spectacle à grands coups de pétarades de leur artificier (chantier où mon père fut ingénieur). Ces collages ont un peu souffert d’être restés des années dans un grenier, mais sont encore présentables. J’ai aussi réalisé ma série des "Nombrils", (j'avais sans doute besoin de me recentrer, car j'étais un peu commotionné par la contention...). Les idées autour de ça étaient quelques réflexions sur le dessin de l'homme de Vitruve de Léonard de Vinci. A votre avis, où sont centrés le cercle et le carré?- La réflexion aussi que nos objectifs photos sont circulaires mais produisent des images rectangulaires. Enfin que le nombril ne nous relie pas à notre mère mais à notre propre placenta, c'est à dire à nous-même. Et puis j'ai toujours été fan d'Antonin Artaud, notamment de “l'ombilic des limbes”.
L'applat ventral de ces dames me servait de toile de fond pour bidouiller quelques installations comme celle du "Mikado", ce jeu ou il ne faut pas trembler pour attraper une baguette: le ventre bouge avec la respiration. Et cela pose un petit problème au photographe qui fait de la macrophotographie: il y a peu de profondeur de champ en macro, aussi le modèle devait bloquer sa respiration, ainsi que le photographe la sienne, pour ne pas bouger et que le cliché soit net. Nous faisions de l’apnée en duo.
Mes derniers travaux ne sont plus axés sur une thématique. Je laisse libre cour à mon ressenti. Des ambiances, des paysages, des portraits.
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http://www.thierrylemoign.fr/page-54-Biographie-2021.php