Découvrez le travail contemporain de Viktoria LaSK
Viktoria Laurent-Skrabalová (née Škrabalová), auteure franco-slovaque de littérature de science-fiction et de fantasy, de littérature pour enfants et de poésie, est née le 9 juillet 1980 à Kosice (Tchècoslovaquie). Elle est mariée et vit à Paris depuis 2005.
Elle a publié pour la première fois en 2010 dans l’anthologie du concours littéraire le Prix Fantasy (la nouvelle dystopique Obracanie na popol – Métamorphose en cendres). Sa nouvelle de science-fiction portant un message écologique Syndróm „Bee“ (Le Syndrome „Bee“) a obtenu le prix du Salon du livre de Slovaquie en 2011. Elle a été lauréate dans un concours littéraire tchèque avec sa nouvelle érotico-fantastique Hanameh et fait partie de l’anthologie V příštím programu (Dans le prochain logiciel).
En début d’année 2015 est paru en France son recueil de poésie bilingue franco-slovaque, Le Silence d’une Tempête/Ticho búrky (Editions du Cygne) distribué également en Slovaquie. L’auteure a traduit ses propre poèmes de français en slovaque. Sa poésie séduit par son originalité, son style très personnel, à la fois simple et travaillé.
La même année les éditions Trio Publishing publient en Slovaquie son livre pour enfants Lapinovci z letiska (Les Lapins de l’aéroport). L’histoire; ou plutôt une mini-saga d’une tribu de Lapins est une mosaîque d‘épisodes drôles et palpitants racontés par le petit lapin Albert. L’histoire se déroule dans un endroit inhabituel, l’aéroport Charles de Gaulle. Ce livre fait partie de la collection Les Plus Beaux Livres de Slovaquie en 2015.
Dans son dernier recueil Le Berceau Nommé Mélancolie (Chloé des Lys 2018) les vers sont composés tel un collier d‘images. L’écriture est imprégnée d’une noirceur mais aussi d’une certaine énergie. Derrière la douleur, les doutes, les troubles, danse une flamme d’espoir. L’auteure joue avec la mélodie, avec la langue, ose les associations d‘images innatendues et parfois crues.
Depuis 2018, Viktoria travaille également la peinture. Elle a exposé pour la première fois à l'exposition collective au festival Décades de la peinture à Brioude en août 2019.
La chose la plus importante dans mon processus de création c’est l'envie. L’envie d’explorer, de découvrir, d’expérimenter. C’est la philosophie que j’applique à mes œuvres. Je souhaite toujours aller plus loin, tester de nouvelles choses, de nouvelles techniques.
Je suis autodidacte. Je me laisse porter dans ma création par l’instinct et les émotions. Également auteure poétesse, j’essaie de traduire par les couleurs et les formes ce que les mots ne peuvent pas exprimer. Je puise mon inspiration dans la vie de tous les jours.
Mes tableaux sont une part de moi-même. Ils sont l'expression d’un état éphémère qui s’est évanoui avec le temps.
Je cherche à interpeller chaque spectateur et à le faire réagir. Mes tableaux existent pour parler via leurs couleurs, matières et formes. Je les crée pour que le spectateur puisse leur donner la vie grâce à son imagination.