BIOGRAHIE
Né en 1955 au pied de la Montagne Sainte Victoire ,Louis Magre prend des cours de dessin et d’ Architecture et se lance avec passion dans le monde de l’Art. Après avoir étudié le nu et réalisé bon nombre de portraits au fusain , il se laisse imprégner de la tendance impressionniste et suit la voie de ses maitres tels Sisley , Pissaro , Monet .
Après avoir beaucoup travaillé la lumière , Magre se concentre davantage aujourd’hui sur la matière et les reliefs ,
Les ambiances de Touraine et de Normandie sont ses principaux centres d’intérêts . il y découvre la danse des lumières à travers les feuillages et affectionne tout particulièrement les profondeurs des reflets aquatiques.
Parallèlement à cette technique impressionniste , Louis Magre se laisse vite attirer par la lumière de la Provence sur les traces d’Yves Brayer. Il s’imprègne de cette ambiance , ces tons chauds chers à Cézanne , Van Gogh…
Il organise de nombreuses expositions , des Baux de Provence à Saint Paul de Vence , où la variété des paysages et de la végétation l’inspirent : les terres rouges, le mistral soufflant sur les oliviers , la chaleur écrasante qu’il laisse apparaitre par l’emploi de tons vifs pour peindre les genets , la lavande , les tournesols…
De même , son amour de la Bretagne lui permet de saisir l’ambiance et l’odeur d’une plage à marée basse , l’envol
Des mouettes sur un ciel chargé , la nature si sauvage aux contrastes étonnants . Il sait composer sa palette en dégradé , avec des tons uniques à cette région .
Avec une sensibilité à fleur de peau , Magre fait mieux que de nous peindre un paysage , il nous fait respirer l’air du large , sentir le varech à marée basse , contempler cette lumière si particulière dans les rouleaux des vagues , cette transparence unique et mystérieuse .
Doucement mais surement, il a su fidéliser une clientèle cosmopolite , séduite plus récemment par ses toiles sur Paris , toujours à l’huile , car il sait surprendre par des angles insolites au détour d’une ruelle sur l’Ile Saint Louis ,
Par une péniche sous la neige amarrée au Pont Neuf , ou encore au sein des Arènes de Lutèce ou des escaliers de la Butte Montmartre
Dans ses chasses incessantes d’images lumineuses, Magre se sent toujours comblé par ce qu’il voit et inspiré par ce qu’il découvre , éternellement amoureux de sa terre . Il arpente la garrigue de Châteauneuf le Rouge
A Puyloubier puis contourne la montagne Sainte Victoire pour revenir à Vauvenargues sur les pas de Picasso… La terre rouge qu’il recueille délicatement sur la route du Tholonet , à deux pas de Château Noir (dernière demeure de Cézanne ) lui est très utile pour créer ses reliefs uniques composés de matières naturelles …
Son univers quotidien est bien organisé grâce a la complicité de sa femme dans leur
« Bastide du gendarme « bien cachée dans la garrigue à l’abri des regards . Dans son atelier, certains souvenirs ayant appartenus à son père, sculpteur : une façon émouvante de rester en communication avec ceux qui l’ont quitté .
A travers ses toiles , le spectateur perçoit tout d’abord l’odeur de la Provence , ses essences uniques , cette chaleur écrasante . Chaque mas , chaque olivier nous transporte dans cet univers cher à Marcel Pagnol , et nous faire revivre « la fille du Puisatier « « Manon des sources « et « Jean de Florette « Il ne manque que l’accent du Midi …
Magre est un artiste très exigeant , de lui comme des autres , et a su s’entourer d’une équipe efficace pour la diffusion de ses toiles et leur protection.
Régulièrement il fait des petits voyages hors de France , pas trop loin, pour saisir dans sa palette d’autres lumières , d’autres reflets . Il aime les reliefs accidentés et inaccessibles ( Capri , Procida …) ou les sentiers douaniers sur le littoral breton ( Ile de Bréhat ).
Il aime s’amuser avec la nature, si variée en Provence , et sait mettre en valeur le charme et l’essence de chacune : le figuier avec son feuillage si particulier, , le cyprès , qui plie souvent mais résiste toujours au mistral , les genêts au jaune étincelant unique , le thym et le romarin , dont il saupoudre parfois ses toiles , pour la touche finale … les plages aussi l’inspirent , en particulier les criques de Cassis , l’ile des Embiez , et la pointe du Cap Nègre , dont les secrets sont réservés à ceux qui savent y accéder par la mer !
Il ne cesse de nous étonner , jouant avec sa palette , pinceaux brosses et couteaux , et ses petites recettes personnelles .
Louis Magre découvre New York assez tard , vers 50 ans .
Sous le charme , il s’y installe pour 3 ans afin de s’en imprégner.
Louis MAGRE