Faut-il s'imposer

Au départ, il y avait le cinéma, l'image qui bouge et les mots que l'on dit (licence de cinéma à St Denis). Il y avait aussi l’écriture et la photographie. Le cinéma étant à la confluence de ces deux médiums. La peinture n'est venue qu'ensuite, lentement, seule.Le déclic vint par l’utilisation de peintures pour porcelaine, venues entre mes mains par hasard, sur de simples carreaux de céramique blancs. Des couleurs éclatantes, une fluidité, une transparence et une lumière sans pareille, un travail au pinceau un peu comparable à celui que l’on peut réaliser à l’aquarelle, des formats modulables à l’infini...

Puis, il a bien fallu oser les techniques plus classiques, la peinture à l’huile ou à l’acrylique, peindre sur des toiles, et même peindre grand, pourquoi pas ? Rechercher des matières, des reliefs, tester la peinture au couteau ou avec les doigts, essayer la confusion/superposition entre photographie et peinture, entre écriture et peinture.

Mais quelle que soit la technique utilisée, les thèmes, eux, restent les mêmes : des personnages indistincts, irréels, perdus, grimés parfois, seuls souvent; des paysages inventés, arbres sans feuillages, déserts brumeux, villes imaginaires, élancées, troubles, horizons d’illusions; des abstraits aux couleurs tourbillonnantes, aux élancements vertigineux et, parfois, aux vides apaisants.

Il n’y a aucune technique qui soit meilleure qu’une autre. Ni art majeur, ni art mineur. Peinture, écriture, photographie, tout doit être tenté pour donner une existence aux fantômes qui nous hantent, aux lieux perdus de notre imaginaire. Toutes les toiles sont signées HZEN au recto, contresignées, datées et titrées au verso. Les photos sont signées et numérotées.

Atelier situé en Bretagne à Plérin, en baie de St Brieuc (Côtes d'Armor). Visites sur rendez-vous.  Instagram : @helenezenatti .